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Fléau Mortel
Dieu

Fléau Mortel


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Points d'expérience : 2025
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 27
Localisation : Panthéon

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MessageSam 14 Jan - 2:57
Fléau Mortel
ft. Nagisa Shiota/Assassination Classroom

Nom divin :: Fléau Mortel
Nom humain :: Philippe Haggensnake
Surnom(s) :: Phi, Fléau
Sexe :: Masculin la plupart du temps. Peut changer pour féminin si besoin est.
Orientation sexuelle :: Attiré par les filles lorsqu’il prend sa forme humaine. Toutefois, son vrai amour restera toujours le drama.

Force :: 10/100
Vitesse :: 60/100
Endurance :: 80/100
Intelligence :: 100/100

Comportement enver les humains :: Se sert des humains comme jouet, mais ne le laisse pas paraître.
Avatar du personnage

Caractère

Fléau est un jeune homme intelligent et très rationnel. Il ne se laisse pas influencer par ses émotions lorsque vient le temps de prendre une décision, ce qui fait de lui un individu assez froid par moments. Cette froideur est toutefois camouflée par son grand sourire et son air jovial qui le rendent si charismatique aux yeux des autres. En fait, sous sa bonne humeur, personne ne se douterait qu’il cache un redoutable talent pour la manipulation. Pour Fléau, les gens ne sont que des moyens d’arriver à ses fins. Des jouets. Au diable toutes ces conneries d’actes moraux, il n’agit que si les résultats lui sont bénéfiques, c'est-à-dire seulement s'il en retire un quelconque plaisir, car tout le monde sait que Fléau est un vrai adorateur de situations dramatiques sorties tout droit d'un télé-roman. Il n’est pas rare de le voir créer intentionnellement du drama entre les humains qu’il arrive à manipuler si aisément que cela ne peut même plus être considéré comme amusant.


Physique

>Taille :: 1m65
Poids :: 50 kg
Corpulence :: Petit, mince
Teint de la peau :: Pâle

Couleur des yeux :: Bleu
Taille des yeux :: Grands

Couleur des cheveux :: Teints en bleu
Coupe de cheveux :: Cheveux aux épaules attachés pour qu'ils paraissent plus courts.


Expression faciale :: Souriant
Visage :: Entre oval et rond
Sourcils :: Moyens

Particularités :: On peut facilement prendre Phi pour une fille.
Style de vêtement :: Propre
Tatouages :: Nope

Épaules :: Petites, frêles
Mains :: Mains proportionnelles à sa taille, longs doigts fins.
Jambes :: Petites jambes fines.
Démarche :: Rapide et discrète.

Sa voix :: Pas très grave, ni très aiguë.

Première impression quand on le/la voit :: À première vue, la plupart des gens penseraient que Phi est en fait une fille à cause de son aspect androgyne, de sa petitesse et de ses traits souriants, mais ils ne réalisent pas que ce n’est qu’une façade pour mieux les voler.


Histoire


« Tu aimes créer des maladies, Fléau ? Décimer des peuples ?
Pourquoi ne goûterais-tu pas à ta propre médecine, alors ? »

Je fixais le ciel depuis quelques heures déjà. Les lueurs du petit matin apparaissaient lentement. La tempête d'hier était passée, laissant un répit aux villageois des alentours avant que le ciel ne se déchaîne une nouvelle fois. Quand ? Personne ne pouvait le savoir. C'était cette éventualité qui rendait le ciel si attrayant ; si beau. Je n'entendais que le vent qui soufflait à travers la vallée et le clapotement de l'eau qui venait lécher les bords du lac à côté duquel j'étais allongé depuis tout ce temps. Ça faisait au moins une heure que je n'entendais plus les villageois. À moins que ce ne fusse deux heures... Peut-être même trois heures. Il fallait dire qu'il y avait de quoi perdre la notion du temps dans ce petit coin paradisiaque où, de temps à autre, on entendait les oiseaux chanter. Oui... Un endroit si pur que même l'âme la plus sombre y retrouvait son innocence pour un instant.

L'innocence. Cela faisait si longtemps que j'avais perdue la mienne. Je ne me souvenais pas du moment où je l'avais perdue. Probablement quand j'avais commencé à comprendre comment tirer les ficelles dans ce grand théâtre qu'était la société. J'avais sûrement perdu mon innocence doucement lors de ma descente aux enfers. Pas que cela change grand chose à ma vie. Je n'avais jamais été blanc comme neige de toute manière.

Tout petit déjà, quand mon père me chargeait d'aller vendre des patates au marché, j'avais appris à manipuler les gens pour leur vendre nos cultures à un prix beaucoup plus élevé que ce que mon père demandait. Je gardais le surplus d'argent que je faisais et ramenais le reste des profits à mon père qui ne fut jamais au courant de ma petite escroquerie. Il ne s'était jamais vraiment soucié de moi de toutes façons. À ses yeux, j'étais seulement le plus jeune des fils. J'étais celui qui ne prendrait jamais la relève pour ses champs. J'étais le fils qui partirait de la maison et ne reviendrait plus jamais une fois la majorité acquise. Le dernier fils, en gros. C'était seulement naturel que je trouve un moyen de faire de l'argent avant de devoir quitter le nid familial. Cet argent était supposé m'aider à survivre le temps que je trouve un emploi. Je n'aurais jamais pensé sombrer dans l'avarice, mais on ne pouvait que blâmer les circonstances qui m'avaient mené jusqu'à ce point.

Lorsque j'eus atteint l'âge de 12 ans, les choses commencèrent à changer. Une bactérie n'attaquant que les patates s'était répendue en Irlande. J'avais entendu dire qu'elle avait tout d'abord touché l'Angleterre et qu'elle s'était ensuite propagée jusqu'ici. Mon village, bien que très peu de marchands susceptibles de transporter la bactérie y passaient, fut frappé durement par cette bactérie. En quelques jours seulement, la majorité des récoltes des paysans avaient été ruinées. Nous faisions encore partie des rares heureux qui n'avaient pas encore été atteints, mais pour combien de temps ? Probablement peu de temps. Ainsi, lorsque la concurrence fut anéantie, je pus vendre mes patates à des prix exorbitants, prétextant que c'était strictement pour notre survie. En réalité, je ramenais toujours le même montant à mon père et je gardais le reste. Les jours où je vendais moins, je lui disais simplement que les gens n'avaient plus assez d'argent pour les patates. Je pus continuer mon petit manège pendant quelques semaines avant que nos patates ne soient, elles aussi, touchées par la bactérie.

Pendant les trois années qui suivirent, la famine s'était doucement installée dans la ville. La perte des patates avait poussé les gens à utiliser toutes les autres ressources qui, bien entendu, s'étaient épuisées petit à petit. Tout le village faisait de son mieux pour survivre avec les maigres ressources qu'il leur restaient, mais ce n'était souvent pas suffisant. Rares étaient les sourires dans ce village qui semblait désormais damné.
Les premiers à mourir avaient été les aînés et les jeunes enfants. Leurs corps n'étaient pas assez résistants pour endurer le manque de nourriture. Ensuite, ce fut au tour des plus faibles et de ceux qui n'arrivaient pas à se nourrir correctement, notamment, les pauvres.

Ma famille s'en était assez bien sortie malgré le décès assez prévisible de mes grands-parents. Mon père et mes deux premiers frères travaillaient d'arrache pied pour obtenir de l'argent tandis que mon troisième frère et ma mère s'occupaient de la maison et du jardin. Moi, j'étais chargé de veiller sur ma petite soeur ce que je faisais... La plupart du temps. Quelques fois, pendant qu'elle se reposait dans notre chambre, je partais en ville, mes longs cheveux blonds détachés, vêtu de jupons empruntés à ma mère sans qu'elle le sache, pour aller quêter de la nourriture.

Si, auparavant, les aînés s'intéressaient à moi parce que je vendais des patates, maintenant c'était au tour des garçons de mon âge ou un peu plus vieux qui n'avaient toujours pas réalisé qui j'étais. Il fallait dire que j'aurais fait une jolie fille. Du moins, assez jolie pour se faire donner de la nourriture par des crétins en quête d'amour dans ce monde en déchéance. J'avais arrêté de chercher l'amour depuis le début de la famine. Je ne vivais plus que pour protéger mon propre sang.

Quand nous mangions, le soir, je donnais souvent une partie de mon repas à ma petite soeur. Ma mère s'inquiétait un peu pour ma santé, mais elle voyait bien que je n'étais pas plus affamé que les autres. La vie continuait, tout le monde se portait bien si on oubliait les effets de la malnutrition qui commençaient à apparaître sur nos corps.

C'est à l'âge de 15 ans que les choses dérapèrent pour moi. Une épidémie de Choléra avait frappé le village et probablement tout le pays. Mes parents et mon troisième frère avaient été sévèrement atteints dès le début. Ils n'ont pas tenu le coup plus que deux mois. Mes deux frères aînés, ma soeur et moi étions laissés à nous mêmes. Heureusement, mes frères pouvaient travailler pendant que j'emmenais ma soeur en ville pour continuer le petit manège qui me rapportait de moins en moins de nourriture. Si bien qu'un jour, je me mis à voler. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, je n'étais pas si doué pour le vol. Peut-être était-ce parce que les gens faisaient très attention à leur portefeuille, seule chose qui maintenant leur famille en vie ? Heureusement, je courais assez vite pour semer, mes poursuivants. Enfin, jusqu'au jour où l'un d'entre eux me rattrapa. Il agrippa fermement mon bras et me traîna jusque dans un commerce abandonné. Un commerce de teinture de vêtements... Après m'avoir tabassé pendant de longues minutes, il me plongea entièrement la tête dans une horrible teinture bleue, manquant de me noyer ou de me rendre aveugle, avant de repartir. Il m'avait laissé là, à gémir parce que la teinture brûlait mes yeux, peinant à respirer à travers les vapeurs chimiques, essayant désespérément d'essuyer la teinture de mon visage avec mon chandail. Mes mèches blondes étaient désormais tachées de bleu. L'homme s'était bien assuré que je ne pourrais plus voler, ce salaud.

Ce soir-là, je rentrai à la maison, espérant ne recevoir aucun commentaire sur mon apparence, pour apprendre que mon frère aîné avait succombé au choléra. Je restai sous le choc. Je ne savais même pas qu'il avait été atteint. Il ne nous avait rien dit. Je m'étais enfermé dans ma chambre pendant les jours qui avaient suivis. Mon seul frère encore en vie était venu s'installer dans notre chambre, à moi et ma soeur, pour éviter de se sentir seul. Il ne restait que nous trois.

Les mois qui passèrent furent sombres. Nous n'avions plus rien à manger, plus d'argent et je constatais que l'état de mon frère et ma soeur empirait à chaque jour. Même moi, je commençais à me sentir faible. Mon frère est mort le jour de ses 20 ans. Ma soeur ne tiendrait plus bien longtemps non plus. Je partais souvent chercher des herbes hors de la ville pour nous nourrir. Plus personne ne m'approchait en ville; mes cheveux leur indiquaient que j'étais le petit voleur qui se promenait dans les rues. Ils me lançaient des pierres pour me chasser d'où la raison pour laquelle j'allais dans la forêt, puisque j'avais épuisé tout mon argent pour nous faire vivre plus longtemps, dans l'espoir que nous verrions la fin de la famine tous les trois. Noble rêve qui ne se réaliserait jamais, je le savais. C'est ce qui était douloureux.

Un jour, je trouvai un amas de champignons au pied d'un arbre. Des champignons mortels. Je les fixai pendant quelques minutes, le souffle court. Les mains tremblantes, je les cueillis et les emportai avec moi. Arrivé à la maison, un seul coup d'oeil vers ma soeur suffit à me faire comprendre qu'elle souffrait énormément. Je n'étais plus capable de la voir dans cet état. Elle qui souriait toujours avant la famine, son visage n'était plus que douleur et désespoir... Des émotions qu'aucune fillette de 13 ans ne devrait ressentir. C'est ce qui me poussa à lui concocter une soupe aux champignons et à la lui faire ingérer. Elle s'endormit alors que je lui caressais la tête. Les heures qui suivirent furent atroces pour elle, mais ce serait bientôt fini. Je me souviens être resté à ses côtés jusqu'à ce que son corps devienne froid et tendu. Je l'ai serrée dans mes bras une dernière fois avant d'aller chercher ceux qui s'occupaient des défunts.

Le mois de mars 1849 toucha rapidement à sa fin. Tout le village était dans un état critique. Des inspecteurs étaient censés passer dans le village quelques jours plus tôt. Tout le monde avait eu le fol espoir de pouvoir passer à travers la famine jusqu'à ce que la triste réalité s'impose à nous : ils nous avaient oubliés. La rumeur voulait que nous devions nous rendre au village voisin pour l'inspection. Une centaine de villageois en état de dénutrition, mais assez désespérés pour braver le danger s'engagèrent pour cette longue marche dans des conditions pénibles. J'en faisais partie, espérant pouvoir voir le jour de mes 17 ans qui arriverait dans quelques semaines à peine.

Le trajet fut laborieux. Non seulement avait-il duré une journée et une nuit, mais en plus, nous avions dû traverser une vallée entière couverte de boue à cause de la tempête pour parvenir à notre but. Tout cela pour quoi ? Pour nous faire refuser à l'entrée du village et nous renvoyer chez nous. Le désespoir se voyait sur le visage des villageois. Nous étions tous condamnés à mourir.

Le chemin du retour fut le plus long. Le plus épuisant. La température était meilleure qu'à l'aller, mais le vent puissant qui soufflait laissait présager une autre nuit d'orages. Ce que je vis cette nuit-là fut atroce. Des villageois qui s'effondraient un à un dans la vallée. Des centaines de gens à bout de force. Des centaines de futurs cadavres n'attendant plus que la mort. Je m'étais écroulé, moi aussi. La pluie et le vent giflaient mon visage, essuyant la boue qui le couvrait, mais je ne sentais plus rien. Je ne voyais même plus les heures s'écouler

La tempête était passée... Les villageois des alentours étaient maintenant en paix. Le ciel se déchaînera sûrement de nouveau. Quand ? Personne ici ne le saura... Personne ne sera là pour le voir.
Ce fut ma dernière pensée avant de fermer les yeux à tout jamais...
Sauf que je les rouvris.
Sortant de ma chambre, je parcourus le Panthéon à toute vitesse.
J'étais enfin sorti de ce cauchemar.
J’étais de retour.

Un peu de vous

Ton prénom :: Audrey
Ton âge :: Presque deux décennies
Ton puf:: Golden Scale
Expérience de rp :: Quelques années

Comment as-tu découvert le forum? :: RAAAAWR
Parrain/Marraine ? :: Nope
Tes premières impressions / choses à améliorer :: Rigaam : C’est toer l’horrible icitte.
Code du règlement :: Je l’ai mangé.

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