Olivia Stash
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Olivia Stash


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MessageVen 2 Juin - 18:00
Olivia Stash
ft. Shizuku Mizutani/My little monster

Nom :: Stash
Prénom :: Olivia
Surnom :: Stash
Âge :: 19 ans
Sexe :: Féminin
Orientation sexuelle :: Inexplorée. Probablement hétéro.
Nationalité :: Américaine
Groupe désiré :: Piques

Époque d'origine :: Années 1960
Situation conjugale :: Célibataire
Situation familiale :: Sa mère est une infirmière américaine et son beau-père, un militaire américain. Son père biologique est un militaire Russe qu’elle n’a jamais connu.
Ancienne profession :: Étudiante en médecine

Force :: 20/100
Vitesse :: 90/100
Endurance :: 70/100
Intelligence :: 70/100

Avis sur la situation :: J’sais pas où je suis et j’ai l’impression que le monstre qui mange un lapin là-bas me répondra pas. Vaut mieux pas me casser la tête là-dessus et essayer de survivre.
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Caractère

Olivia est principalement de nature solitaire même si elle est parfaitement capable d’interagir aisément avec les gens. Toutefois, elle est très franche, alors il lui arrive souvent de dire ce qu’elle pense à voix haute. Son estime de la race humaine étant assez basse, il n’est pas rare que quelques insultes ou commentaires impolis sortent de sa bouche. On peut même aller jusqu’à dire que les émotions des autres ne lui importent pas du tout.
Étonnamment, Olivia possède une grande ouverture d’esprit sur la sexualité. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle est tout sauf pudique. Ce trait de caractère est dû au fait qu’elle se fout pas mal des normes de la société, puisque l’avis des gens sur sa personne – ou même en général – lui importe peu.
La jeune femme a beaucoup de confiance en elle. Peut-être même un peu trop. Il lui arrive souvent de traiter les autres comme des êtres inférieurs ce qui déclenche souvent la colère de ses interlocuteurs. Malgré sa nature solitaire, Olivia aime bien provoquer les gens. Les prises de tête ne sont pas rares avec elle.
Rarement intimidée par l’adversité et les défis, la jeune femme n’hésite jamais à s’aventurer dans les endroits dangereux que la plupart des gens normaux évitent. Si d’aventure elle se retrouvait en grand danger, ses deux principales solutions seraient la fuite et la provocation dans le but de semer la confusion dans les rangs ennemis.
Bien qu’elle soit franche avec la plupart des gens, Olivia garde toujours une petite distance envers les autres. Elle évite tout ce qui pourrait, de près ou de loin, menacer de faire ressortir son passé. Certains de ses remords resteront à jamais enterrés et ne referont surface que lorsque les morts reviendront à la vie.


Physique

Taille :: 1m65
Poids et corpulence :: Mince, sportive, petite poitrine (bonet B), 52kg.
Teint de la peau :: Pâle

Yeux :: Brun, taille moyenne.
Coupe et couleur des cheveux :: Cheveux longs, brun pâle, toupet.

Visage :: Ovale
Sourcils :: Moyens

Particularités :: Petites cicatrices pâles un peu partout sur le tronc, les jambes et les bras en raison de l’entraînement avec son beau-père.
Style de vêtement :: Style très pudique et assez propre en général
Emplacement du tatouage de clan :: Haut du sein droit
Autres tatouages :: Nope

Épaules :: Petites, l’air frêle, mais solides.
Mains :: Mains normales, longs doigts fins
Jambes :: Jambes relativement musclées, assez longues, bien taillées
Démarche :: Démarche silencieuse, rapide et légère

Sa voix :: Pas trop grave, ni trop aiguë.

Première impression quand on la voit :: Olivia semble souvent indifférente ou méprisante ce qui n’incite pas particulièrement les gens à l’approcher. Elle parait petite et frêle à première vue, mais elle est plus solide qu’elle ne le semble.


Histoire

Si j’avais à écrire ma vie entière dans les quelques paragraphes qui suivent, j’imagine que je commencerais avec l’histoire d’une femme et d’un homme qui tombèrent amoureux sur le champ de bataille. Une infirmière américaine et un soldat russe à qui elle sauva la vie lors d’une soirée sanglante. À défaut de pouvoir lui donner autre chose en guise de remerciement, il lui donna son coeur et un tout petit peu plus. Ils ne s’étaient aimés qu’une nuitée, une nuit de trop, avant de devoir se quitter, gardant à tout jamais un doux souvenir de cette nuit d’amour. Une passion si forte, mais si brève, animée par la crainte de ne pas revoir les lueurs de l’aube. Une étreinte réconfortante dans un monde où la mort les guettait à chaque tournant.

Une si belle histoire, en théorie, mais la réalité était plus cruelle. La femme était tombée enceinte et n’avait pas pu retourner chez elle avant la fin de la guerre. Personne ne s’approchait de cette femme qui avait osé faire l’amour hors des liens du mariage, sauf peut-être un soldat américain qui tomba amoureux d’elle. Lorsque la guerre prit fin, ils laissèrent leurs familles derrière eux et s’installèrent dans un petit village tranquille où la femme mit au monde une petite fille. Une petite brunette qui ressemblait indéniablement à ce soldat russe dont elle n’avait jamais connu plus que le nom. Une enfant qu’elle décida d’appeler Olivia.

L’homme, qui avait soutenu ma mère pendant sa grossesse et qui l’avait mariée un peu plus tard, avait toujours essayé de faire office de père pour moi, mais il n’avait jamais été très bon pour cacher son ressentiment à mon égard, ou plutôt celui qu’il ressentait pour mon père biologique à qui je ressemblais tant. James, mon beau-père, avait toujours été plus froid et sévère envers moi, mais je m’étais rapidement habituée, ne me sentant plus du tout blessée par cette attitude. Au contraire, cela m’avait appris à ne pas porter attention à ce que les autres pensaient de moi. De plus, James m’avait bien enseignée à me défendre et à me tenir en excellente forme physique. Pas très étonnant venant d’un militaire. Il ne m’appréciait peut-être pas tant que cela, mais je devais avouer qu’il m’avait bien aidée. James n’était pas une mauvaise personne, au fond. Jamais il n’avait été agressif envers moi, que ce soit physiquement ou verbalement, et il m’avait beaucoup enseigné au fil des années. Beaucoup plus que ce que je n’aurais pensé.

La guerre qui avait fait rage quelques années plus tôt avait fait bien des ravages à travers le monde. Cependant, elle n’avait pas entraîné que des horreurs. La récente vague de féminisme avait ouvert de plus en plus de places dans les universités pour les filles, alors je m’étais inscrite dans un programme de médecine. À la recherche d’indépendance, j’avais même décidé d’appliquer sur un échange étudiant avec une université anglophone de Russie. Ainsi, à 19 ans, je quittais le nid familial pour m’envoler vers un autre pays.

Ça devait faire quelques heures à peine que l’avion avait décollé quand un bruit assourdissant se fit entendre avant que l’avion ne soit ébranlé par de violentes turbulences. Des cris se firent entendre dans l’avion alors que des passagers paniqués se déplaçaient vers les fenêtres pour voir ce qui s’était passé. Même à partir de mon siège à l’arrière de l’avion, je pouvais voir les flammes engouffrer le moteur. Mon sang se glaça alors que l’évidence même traversait mon esprit. J’allais mourir. La descente parut être une éternité. J’attendais l’écrasement avec appréhension en priant pour que ça ne soit pas trop douloureux. Je ne me souviens pas de la collision avec le sol pour la très simple et bonne raison que j’avais perdu connaissance quelque part dans le processus.

Je me suis réveillée, encore sonnée, en sentant l’homme à côté de moi tenter de s’échapper de l’avion. En relevant la tête, je vis des flammes partout autour. Les rares personnes qui avaient survécu à l’atterrissage se débattaient contre leur ceinture de sécurité pour sortir au plus vite de l’avion, ce que je fis en réalisant que l’avion allait certainement exploser d’un moment à l’autre. Sous la panique, il me fallut une bonne minute pour parvenir à déboucler ma ceinture. Puis, je me précipitai vers la sortie la plus proche qui avait déjà été ouverte par les survivants. J’entendais les cris des gens qui me suppliaient de les aider, mais, malheureusement pour eux, j’avais compris que ce n’était pas le temps de jouer aux héros. Surtout pas avec le peu de force que j’avais et ma très probable commotion cérébrale. De toute façon, si ces ratés n’étaient pas capables de sortir de l’avion tout seuls, il était peu probable qu’ils survivent en attendant les renforts.

Une fois sortie de cette merde, je courus le plus loin possible de l’avion, vers là où mes jambes me mèneraient. Aussi chiant que ça avait pu l’être pendant toute mon adolescence, je bénissais désormais le fait que James me forçait à courir une heure à chaque jour. Il ne saurait jamais à quel point cet entraînement avait été utile en ce jour où j’avais survécu à un écrasement d’avion. Je me promis que si je me sortais vivante de cette merde, je le remercierais.

Je ne savais pas depuis combien de temps je courais quand j’entendis l’avion exploser. Je m’étais rendue assez loin pour être en sécurité, mais j’eus tout de même l’impression que mes tympans allaient exploser. Mes oreilles se mirent à bourdonner instantanément. Je m’assis contre un arbre et repris mon souffle en attendant que le bourdonnement parte. Tout à coup, un homme à bout de souffle apparut dans mon champ de vision. Il avait des cheveux noirs et une cicatrice au visage, puis il semblait avoir près du même âge que moi. Je le fixai silencieusement, attendant qu’il s’en aille ou qu’il parle, peu m’importait. Il lâcha quelques mots en ce qui me semblait être du russe avant de s’arrêter, figurant probablement que je n’avais pas compris un seul mot de ce qu’il avait dit.

Le jeune homme s’assit contre un arbre non loin du mien et reprit son souffle. En observant un peu mieux, je vis qu’il avait quelques brûlures aux bras et une plaie ouverte quelque part dans le cuir chevelu, puisque du sang semblait dégouter de là. Je n’avais pas encore pu constater mon état vu les circonstances, mais je ne devais pas être tellement mieux. Au moins, j’avais évité les brûlures, mais je m’étais probablement cogné la tête assez fort à l’atterrissage. Maintenant que j’y pensais, je sentais un truc humide sur mon visage depuis un moment. J’y touchai et constatai que c’était du sang. Ça ne semblait pas être une blessure trop profonde, car le saignement n’était plus abondant. L’adrénaline avait eu le temps de retomber et avait laissé place à un horrible mal de tête, et accessoirement de la douleur un peu partout sur le corps, ainsi que des nausées que je tentais de réprimer. C’était bien la seule raison pour laquelle j’étais encore assise à cet endroit. Au bout d’un moment, une heure ou deux, peut-être, alors que j’allais me relever et partir, bien décidée à l’abandonner là, il prit la parole.

« On devrait se trouver un point d’eau en attendant que les alentours de l’avion soient sans danger. Quand les secouristes vont arriver, ils devraient trouver l’avion en premier, donc ce serait une bonne idée d’être près de là. »

Il avait parlé en anglais cette fois-ci, pour s’assurer que je le comprenne. Quand est-ce qu’on avait décidé de s’allier, nous ? Je ne me souvenais pas avoir eu cette discussion avec lui. Il croyait que j’allais accepter ça de même ? Je ne pris même pas la peine de me retourner alors que je lui répondais :

« Si tu crois que j’vais faire équipe avec un handicapé pour survivre dans la forêt, tu rêves. »

Évidemment, je savais que sa blessure à la tête n’avait pas grand chose de handicapant ; j’étais quand même une étudiante en médecine. Je ne voulais tout simplement pas me taper la compagnie de quelqu’un d’autre en ce moment. Certes, c’est mieux d’être plusieurs pour survivre dans les bois, mais ce gars-là me semblait déjà un peu trop confiant. D’ailleurs, il alla même jusqu’à ignorer ce que j’avais dit en me suivant plus loin dans le bois et en continuant à me donner des ordres. Il avait la tête dure, ce con. J’avais même tenté de le semer subtilement quelques fois, sans grand succès. J’avais donc été forcée d’accepter le fait qu’il allait me suivre jusqu’à l’arrivée des secours et j’avais soigné sa plaie avec un morceau arraché de son chandail.

Il m’avait dit de l’appeler Roman, j’ignorais si c’était son prénom, son nom ou un diminutif de quelque sorte, mais peu m’importait. Il s’est avéré qu’il était assez utile pour la survie en forêt. Il savait quels animaux on pouvait manger crus ou pas, comme des porcs-épics ou un oiseau en particulier, une perdrix, je crois. De plus, il nous avait confectionné un petit piège à poissons avec des roches dans un ruisseau. À défaut d’avoir les outils et les connaissances nécessaires, nous n’avions pas réussi à faire de feu, pas que nous n’avions pas essayé. Ainsi, nous devions manger nos repas crus, quand nous en avions un.

Plusieurs jours passèrent et Roman et moi n’avions toujours pas reçu d’aide. Nos nerfs étaient à vif et, comme nous avions pu le constater, nos caractères ne concordaient pas du tout en temps normal alors dans une situation de stress, c’était l’enfer. Chaque nouveau jour apportait de nouvelles disputes sur des sujets totalement stupides. Les commentaires désagréables fusaient de toutes part jusqu’à ce que Roman, ayant le sang beaucoup plus chaud que moi, se mette en colère. D’habitude, il rabattait sa colère sur des branches de bois que j’ajoutais à notre abri de fortune après qu’il se soit calmé. Une fois, peut-être 7 ou 8 jours après le crash de l’avion, il en eut assez et me plaqua contre un arbre, me tenant par la gorge pour m’étrangler. Il était à bout et moi aussi. Me rappelant de mes entraînements avec James, je réussis à lui faire lâcher prise avant de le repousser loin et de m’éloigner de lui. Je ne me risquai pas à l’attaquer pendant qu’il était dans cet état, car il était beaucoup plus fort que moi.

C’est à la tombée de la nuit que je l’attaquai. Au fil des jours, son humeur s’était détériorée de façon significative, ce qui ne présageait rien de bon pour les jours à venir. C’était à moi de le tuer avant qu’il ne me tue. Je trouvai à tâtons une roche près de moi et m’approchai du jeune homme qui était déjà endormi. Ou du moins, s’il était réveillé, il ne bougeait pas. Il me fallut plusieurs minutes pour déterminer où le cou de Roman était situé. Bien que ce fusse la pleine lune, je ne voyais presque rien dans la forêt. Les feuilles rougissantes des arbres bloquaient complètement la lumière, puisqu’elles n’étaient pas encore tombées.

Je n’avais qu’une seule chance pour le tuer. Je frappai son cou avec la roche en premier pour lui couper la respiration. Ensuite, je me mis à frapper sa tête. Bien entendu, il tenta de se défendre, mais dès que ma roche avait touché son cou, il était trop tard pour lui, car je ne prévoyais pas m’arrêter. Je lui assénai des coups à la tête pendant de longues minutes pour m’assurer qu’il ne se relèverait pas et je ne m’arrêtai que lorsque, épuisée, je manquai mon coup et frappai ma propre main. Je criai de douleur et lâchai la pierre. J’attendis que la douleur s’estompe avant de vérifier le pouls au poignet de Roman. Je ne sentis rien. Les jambes tremblantes, je me relevai et m’éloignai lentement de la dépouille du jeune homme.

Je survécus dans la forêt encore 4 ou 5 jours avant de me faire attaquer par des coyotes. J’étais épuisée par la faim et le manque de sommeil. Une proie facile, en gros. Les secours n’étaient jamais arrivés et n’arriveraient sûrement pas avant des jours, voire des semaines. C’est ainsi que mon histoire se terminait.
Enfin, c’est ce que je pensais.

Un peu de vous

Ton prénom :: Audrey
Ton âge :: Deux décennies.
Ton puf:: Golden Scale
Expérience de rp :: Quelques années

Comment as-tu découvert le forum? :: Je l’ai retapé moi-même.
Parrain/Marraine ? :: Nope
Tes premières impressions / choses à améliorer :: Faudrait qu’on adule plus Fléau Mortel le dieu suprême des maladies.
Code du règlement :: Mangé par Fléau

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MessageDim 4 Juin - 14:46
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MessageDim 4 Juin - 15:32
Uesh, mets ton avatar sale admin et on te valide. Bouge-toi. look
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MessageDim 4 Juin - 15:34
C'est fait, admin rabat-joie. O^O
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