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MessageJeu 16 Fév - 5:28

Gardening time



Je passais les jours suivant à explorer les environs, j’avais atteint ce qui semblait être un cartier avant de retourner d’où j’étais. J’avais vu quelques personnes insignifiante, ceci montrant que je n’étais pas tout à fait seul dans cet endroit qui était vraisemblablement loin du monde réel. J’avais réfléchis et réfléchis, observer plus qu’il n’en faudrait à un mathématicien pour comprendre un rubick cube et pourtant, je n’avais rien trouvé qui pourrait m’aider à sortir de ce merdier. Rien qui m’expliquait en toute logique ce qui se passait. Rien du tout. A peine un peu de nourriture ou de quoi survivre. Je ne croyais pas que ce serait suffisant. Je ne pourrais pas le faire tout seul, j’avais besoin des autres… Besoins d’utiliser ce qu’ils avaient.

Depuis le début, je ne cessais d’avoir cette impression d’être un misérable insecte dans ce monde hostile. Ce que je ne suis pas évidemment. Comment le faire comprendre à ce qui n’est pas visible. Ca viendrait. J’avais finis par accumuler quelques petites choses dans la cabine du pilote que je m’étais permis de fouiller, comme tout le reste de la gare d’ailleurs, faire un peu d’ordre . Je ne croyais déjà plus que j’allais pouvoir partir d’ici. Cette idée me laissait vide. Évidemment, ça ne pouvait tourner autrement. J’espère que tu es heureux de ton coup. Je soupirais en ramenant les dernières choses que j’avais pu trouver dans une vielle église abandonnée. Je m’asseyais un moment sur le bord de la mer. Le sable collait contre mon col roulé noir qui tentait misérablement de me couvrir du vent froid. Je regardais la rive, puis la mer et enfin l’horizon. Qu’il y avait-il au-delà? Je ne pouvais dire si un au-delà existait, puisque j’avais sans aucun doute été tué avant d’arriver ici, d’une balle dans le crane et pourtant maintenant j’étais là et seul… Plus ou moins seul. Je savais qu’il y en aurait d’autre. Plus d’être humain aussi misérable les uns que les autres qui boiront mes paroles comme des poissons dans un océan de sable. Ça m’amusait presque. Je le savais, car j’avais vu les noms défiler dans la pierre, ou peu importe ce que c’était, que cette femme m’avait donné. Ca émanait quelque chose d’étrange sans pour autant réellement bouger, un coté presque fantaisiste, mais je ne suis pas dans un conte de fée. Le soleil se couchait, alors je me levai et me mis en route. Je pris une minute pour me laver les mains, mais lorsque je les relavais, je sentais toujours le liquide translucide couler sur mes mains… Contre la gravité. L’eau glissait sur ma main pour aller se réfugier au creux de celle-ci… Je restais surpris, puis un sourire se dessina sur mes lèvres. Ca commençait à être amusant… J’arrivais à contrôler l’eau. Pour le moment seulement une petite quantité d’eau qui me permettais de faire un boule de la grosseur d’une balle de baseball. Je la lançais à bout de bras et elle ré-atterris dans la mer. Les premiers essaies n’étaient pas très glorieux, mais je pu toutefois faire quelque petite forme. C’était amusant, mais ne servaient pas à grand-chose pour le moment. Je devrais faire mieux pour l’améliorer, je sentais que je possédais un pouvoir bien plus grand.

Alors que je regardais la masse d’eau bouger dans ma main pendant que je marchais, je l’amenai à ma bouche et la recracha aussitôt. L’eau de la mer était toujours aussi infecte. Cette tactique n’avait fait qu’approfondir ma soif. Qu’elle idiot. Et si je… Je tentais de la séparée du sel… J’avais encore du travail à faire. Beaucoup de travail. Je me contenterais pour le moment de boire la neige qui n’était pas souillée de mes pas ou d’autres déchets.

Lorsque la nuit tomba, je sortis le cristal qui s’allumait aussitôt. J’avais pu découvrir que cet objet ne servait pas qu’à être jolie, il pouvait aussi servir de lumière et éclairé les nuits sombres. Je rentrais à la gare, je fis l’inventaire mental de ce que je possédais et retourna dans ma cabine manger un peu. Je regardais une nouvelle fois les noms qui défilais sur le dessus de la pellicule d’eau, mais où était ses abrutit. Je me laissais sombrer dans mes draps.

Je me réveillai en toussotant alors que quelque chose à la fenêtre était en train de…De manger le train? J’arrivais à peine à sortir de ma cabine avec une vielle carcasse d’extincteur avant que ces choses ne se mettent à me pousser vers l’intérieur de la gare et bloquer toute les portes. Je me retrouvais donc torse nue dans le centre de la gare. Je frissonnais tout en expirant l’air froid, puis toussa un peu, mais c’était quoi ce foutoir.  

Les végétariens disait qu'ils ne faisaient pas de mal à une créature vivante... Alors pourquoi les plantes se vengent elle à présent?

Foutaise.

Devant moi, je ne pouvais que voir des masse vertes à pertes vues qui bloquaient toutes portes de sorties. Je tentais de trouver une solution, mais plus les secondes défilaient et plus je sentais que l’air devenait différent...
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Dernière édition par ♥ Loki V. Lucchese le Lun 27 Fév - 6:16, édité 2 fois
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MessageMar 21 Fév - 17:28
Après avoir mis ma petite friandise à l’abri dans une voiture, il était temps de m’occuper de ces horribles fleurs qui lui avaient fait si peur qu’elle s’était évanouie. Rien d’étonnant à cela de la part d’une fille vulnérable pensant être pourchassée par un monstre, après tout ces plantes ressemblaient à un mélange fou entre plante carnivore, venimeuse, à épines et grimpantes, saupoudré d’une pincée de cauchemar. C’était tout sauf ce qu’on mettrait dans un pot ou dans son jardin. Même pour la planter sur la tombe de son pire ennemi.

Me rapprochant à quelques mètres, je pris le temps de les observer. Elles étaient vraiment étranges, comme venues d’un autre monde. Elles ne ressemblaient à aucune plante connue par ma sublime mémoire. Et elles grimpaient à vue d’œil sur les murs. Soit ces plantes avaient une croissance exceptionnellement rapide, soit elles avaient leur propre conscience… Les deux options étaient vraiment ridicules, tellement que j’en ai ri. Il fallait que je me rappelle que je ne connaissais rien au final de ce lieu. Je ne pouvais pas me permettre d’agir en connaissance de cause. Même les voitures abandonnées… je n’en avais jamais vu de telles avant : elles étaient plus élancées, plus métalliques, plus aérodynamiques. Ressemblant toutes aux voitures de course ou aux prototypes de mes souvenirs… Passons. Ce n’était pas le moment.

Plus je prendrais du temps à les arrêter, plus j’aurais de la difficulté à le faire. C’est le premier bâtiment que je vois depuis mon arrivée, et il y a cette mystérieuse sensation, je n’ai pas fait tout ce voyage pour rien~. Il est temps de faire du désherbage ! Mais d’abord vérifions si ces bêbêtes ont un mécanisme de défense en cas d’agression comme les plantes carnivores. En temps normal, je n’aurais aucune raison de m’inquiéter mais elles sont tellement nombreuses et ce lieu est tellement étrange~.

Je repère un parapluie rouillé dans les débris m’environnant. Décidément, peu importe où j’étais depuis mon arrivée, le ménage n’avait pas été fait depuis un long moment~. Est-ce que la population avait arrêtée de venir par-ici ? Ou même arrêtée de vivre dans la ville pour laquelle cette gare existe ? Prenant le parapluie avec pour intention de me servir de l’extrémité pointue comme moyen de couper des fleurs et de voir leur réaction, pensant avoir assez de distance et la protection de l’ombrelle pour éviter tout risque, je me rapproche à environ un mètre de ce qui était autrefois une porte d’entrée de la gare et qui est maintenant une barrière de fleurs épineuses.

À l’affût, me concentrant le plus possible pour ne pas me laisser surprendre, je rapproche lentement l’extrémité du parapluie des fleurs les plus proches, m’apprêtant au dernier moment à faire une feinte en avant pour couper des fleurs puis reculer aussitôt. C’est alors que je remarque des bruits étranges derrière moi, des claquements secs, qui ne ressemblaient ni à des pas d’humains, ni à des pas d’animaux, mais ressemblaient tout de même au bruit d’une chose se rapprochant. Retournant le regard rapidement, je vis une araignée. Géante. La charmante Azzuen disait vrai. Le temps que je pense ça, l’araignée se préparait déjà à sauter sur moi pour ne pas me laisser le temps de m’enfuir.

Grosse comme elle est, je ne pourrais pas l’éviter à temps en esquivant sur les côtés. Rabattant le parapluie au-dessus de ma tête pendant son saut, je me mets accroupi à terre, espérant qu’elle saute au-dessus de moi avec son élan. Lorsque sa première série de pattes, qu'elle avait collées ensemble sous son ventre telle des épées à mon intention, passa mon dos, j'optimise mes chances de m'en sortir vivant en montant le parapluie de mes deux bras en plein dans son torse pour la pousser dans le sens de sa chute, me servant de ma maigre force et de l'énergie cinétique pour lui donner plus d'élan et éviter ainsi que sa deuxième et sa troisième série de pattes ne me blesse.

Cependant, le parapluie étant resté planté en elle alors que je le tenais encore, elle l’emporte dans son saut laissant mes bras tirés en l’air sous l'impulsion à découvert pour le passage de sa quatrième série de pattes. J'ai à peine le temps de coller mes deux bras ensemble que ses deux pattes jointes ensemble viennent frotter contre tout le côté gauche de mon bras gauche, déchirant une bonne portion de peau et de chair au passage, me laissant avec une douleur si insoutenable que j’étouffe un cri et tombe en arrière contre le sol dur, la tête en bas, au bon moment pour admirer l’araignée s’effondrer dans la barrière de fleurs, le parapluie toujours planté dans son torse.

Au moins j’allais enfin pouvoir savoir si ces plantes savaient se défendre. Si elles ne le faisaient pas, il y avait une grande chance que je finisse comme repas de cette araignée mutante aha. Si on m’avait dit qu’un jour une araignée d’1m essayerait de me tuer ! C’est tellement absurde que c’en est à mourir de rire !
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MessageJeu 23 Fév - 0:52

Gardening time



Je sentais que les plantes envahissaient de plus en plus la gare, autant tout simplement dans l’air environnant que dans l’espace lui-même. Je me retrouvais donc au milieu du hall peu habillé, piégé comme un pauvre bleu. L’air froid, malgré les plantes qui bloquaient la majorité des sorties d’airs, glissait sur ma peau me laissant de léger frissons. Je prenais une grande respiration faisant en sorte de régulariser par le même fait la chaleur de mon corps.  Je devais garder mon calme. Observer. Je venais de me faire prendre par de misérables plantes. Ne jamais sous-estimé son ennemies ou même jugé trop vite ses amis.  De plus les plantes ne sont guère de bonnes interlocutrices. Je soupirais à cette pensée stupide. Je fermais les yeux quelques secondes en fermant les poings, je les ré-ouvris observant bien ces choses grimper sur les murs jusqu’à même commencer à couvrir le plafond… Je ne serais même pas surpris qu’elle ait complètement assécher l’eau des toilettes bien qu’inutilisable et peu propre. Elles ne semblaient pas très difficiles, loin de là, elles ne ressemblaient à rien que j’avais vu auparavant, à peine comparable à des plantes carnivores. Je savais tout de même que je devais m’en méfier. Ses épines me disaient que je ne devais pas y toucher, pas avec de mes propres mains du moins. Son état visqueux était loin de me rendre plus en confiance et ses bulbes rouges ne semblaient pas inoffensifs. Je faisais un tour sur moi-même, elles étaient partout et je ne pouvais pas encore savoir si elles étaient conscientes de ma présence. Une chose est sure, je n’allais pas m’en sortir vivant si je ne faisais rien, enfin si je l’étais. Nous devions probablement être en enfer. Je restais impassible, puis me déplaçait doucement dans la pièce en observant leurs moindres mouvements. Je me penchais pour prendre une vielle carcasse d’extincteur qui traînait. Je la posais devant moi dans un bruit sonore sourd. Je tapotais d’un côté, puis de l’autre. Surprennent, j’eu en réponse un cri… Un cri qui venait de l’extérieur. Des bruits sourds boucher par la présence des plantes, mais bien présentes. Il y avait quelqu’un d’autre à l’extérieur ou plusieurs. Était-ce un problème ou au contraire, cette personne ou chose allait m’être utile pour me sortir de mon trou. Je laissais un bref sourire, je verrais pour l’instant, je ne pouvais pas compter sur ce qu’il y avait dehors, alors que des sons peu prometteurs semblaient y provenir. Ni dehors ni ici ne serait vraiment sécuritaire. Ça devrait aller puisque ça l’a toujours fait.  
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MessageJeu 23 Fév - 1:22
Alors que l'araignée s'écrasait sur la plante, un nuage de poudre éclata dans l'air. La plante avait relâché ses toxines et enroulait désormais ses tiges grimpantes autour du monstre et de l'objet métallique qui y était planté. Les solides épines couvertes de poison de la plante s'enfoncèrent dans ses proies et les déchiquetèrent comme si de rien était. Même le parapluie métallique, trop fragile pour rivaliser avec la force de la plante, y passa. Seul un liquide visqueux s'écoula des tiges de la plante, un peu comme de la sève qui s'écoulait d'un arbre blessé. Les débris tombèrent au sol, désormais inutiles, tandis que de nouvelles tiges venaient couvrir celles qui furent lacérées quelques secondes plus tôt.

Pendant ce temps, à l'intérieur de la gare, une tige rampait au sol, se rapprochant silencieusement derrière le chef de clan. Elle faisait gonfler lentement, mais sûrement le bulbe rougeâtre rempli de toxine poudreuse qui trônait à son extrémité. Le bulbe serait bientôt sur le point d'exploser.
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MessageJeu 23 Fév - 4:50
J'étais aux premières loges pour assister à la fin tragique d'une stupide araignée ayant voulu s'en prendre au grand Tenshi et à son nouvel ennemi, la plante d'un autre monde. Néanmoins, pour un figurant, elle avait bien entaillé mon bras gauche, je devrais y faire attention pendant un bon moment. Quelle superbe mort tout de même, un nuage de poudre en guise d'effets spéciaux, de la sève de plantes en guise de faux sang et il y avait même le cliché de la plante vivante qui dévore ses ennemis sans aucune bouche. Sans oublier le sang d'araignée qui avait giclé jusqu'à moi, éclaboussant mon haut, mon cou et mon sourire fasciné. J'applaudis devant ce superbe spectacle. Je ne savais toujours pas qui m'avait amené ici mais rien que pour quelque chose d'aussi surréaliste, comment puis-je le regretter ?

Il était temps de montrer moi-aussi de quoi j'étais capable. Les tiges de cette fleur, remplies d'épines, étaient incroyablement résistantes, elles n'avaient été que lacérées par le choc. Le bulbe par contre s'était dégonflé comme une poche et pendait ainsi. L'araignée avait bougée de manière désordonnée comme si elle ne savait plus se servir de ses pattes avant de se faire enrouler par ces tiges et plantées de partout. Elle avait alors cessée toute activité et s'était juste laissée dévorer. C'est impressionnant de voir une araignée géante mangée par une plante. C'était rassurant de savoir que malgré la démesure des animaux, les végétaux avaient toujours de quoi se défendre ici ! J'ai ri aux éclats en fixant cette plante d'un air de défi.

Je me suis alors exclamé tout en essuyant mon visage et mon cou du sang de cette lamentable araignée, laissant des traces rouges ce faisant, puis en enlevant mon haut et en l'enveloppant bien serré autour de mon bras entaillé gouttant de sang pour faire un garrot, afin de ne pas risquer d'empirer la blessure avec l'effort :

« Toi, la plante, oui, je parle bien de toi, le gros truc tout moche qui croit que tu peux manger tout ce qui te tombe dessus. Tu as mangé ma proie. Tu es sur mon chemin. Deux erreurs fatales. Mais ne bouge pas s'il-te-plaît. Tu auras tout le temps de regretter et d'essayer pitoyablement de t'enfuir quand j'en aurais fini avec toi ! »


Le bulbe avait dû produire la poudre, sans doute des toxines qui s'activaient en cas de dommages ou d'attaques, mais penser que cette plante avait deux mécanismes de défense. Ce liquide qu'elle fabriquait sûrement à partir des nutriments du sol devait être ce qui lui permettait d'avoir un poison similaire au curare, si j'en jugeais l'effet sur l'araignée. Sachant que l'araignée n'aurait pu mourir de simples épines, c'était chose sûre que les épines recelaient une version concentrée de ce qui était projeté par le bulbe. Mais à quelques centimètres près, l'explosion du bulbe m'aurait atteinte aussi, sa portée était notable si je voulais espérer m'en débarrasser. Regardant sous le massif de fleurs, j'ai alors remarqué la source de leurs nutriments, leur ligne de vie, les racines. C'était toutefois impossible de les atteindre là sans se faire intercepter par les tiges.

Contemplant mes options, je vis que l'instrument de ma blessure était tombé au sol lors du festin. Un reste de patte d'araignée ! Il n'en restait qu'environ 80 cm mais c'était assez pour m'assurer une bonne portée. Repérant ce qui était autrefois une valise à roulettes abandonnée, maintenant rendue inutile par une déchirure au flanc, à une dizaine de mètres de moi, je m'avance pour vérifier si elle avait ce qu'il me fallait. Une poignée rétractable. Ce genre de valises ne se faisait que depuis peu donc c'était une vraie chance pour moi que de tomber sur une. La poignée s'étendait à 20 cm. C'était faisable.

M'allongeant par-terre à environ 1m10 de la plante, à hauteur de la patte d'araignée restante, j'étends la poignée de la valise, tout en soulevant la base de la valise, pour la coller contre le sol et la passer sous l'extrémité de la patte. plus fine que le reste et ayant donc suffisamment d'espace avec le sol. Je manipule ensuite la poignée par l'extrémité de la valise pour lever la patte en baissant la valise que j'avais auparavant soulevée afin de faire levier pour passer la poignée en-dessous de la partie collée au sol. Je devais faire attention, un mouvement trop brusque pourrait la faire tourner de côté et attirer l'attention des plantes alors qu'un mouvement trop faible n'achèverait pas ce que je souhaitais faire.

Mettant graduellement tout mon poids sur la valise pour soulever la poignée en l'air et la patte en même temps, j'attendis que la patte soulevée atteigne un certain équilibre et un peu plus que l'espace nécessaire sous le reste de la patte pour accomplir mon oeuvre. Poussant alors d'un coup sec l'arrière de la valise, je fais passer la poignée sous le milieu de la patte alors qu'elle retombe dessus, ramenée au sol par la gravité. Je prends un bref temps pour récupérer mon souffle puis entreprend de traîner la patte d'araignée jusque moi en tirant la valise en arrière, causant un mal de chien à mon bras gauche. La patte, grâce à son poids, ne fut pas déstabilisée et je réussis finalement à la tirer suffisamment proche pour pouvoir la prendre sans risquer que l'extrémité soit attrapée par les tiges, soit à peu près un demi-mètre du massif.

Elle était lourde. J'étais obligée de la prendre à deux mains. Sans doute aux alentours de 5 kilos. Mais c'était parfait pour ce que je souhaitais faire. L'araignée entière avait réussi à lui causer des dommages, mais l'endroit était mal choisi pour que ça soit efficace contre une plante régénérante. C'était l'arme parfaite, l'arme de ma souffrance et de ma vengeance réunies en un seul et même instrument de destruction ! Je ris, me préparant à la suite des évènements en scrutant les fleurs autour de moi.

La ligne de vie. En suivant la logique des racines, si j'exterminais ce qui était en amont, les fleurs sur la même racine en aval ne pourraient survivre. La manière la plus simple de vérifier ? Un mur. Il y en avait justement un à côté de ce qui était autrefois une porte, un grand mur de plusieurs mètres de haut déjà couvert de  plantes. Il suffisait d'un coup bien placé séparant le haut du bas pour rompre leur approvisionnement~.

Mais je n'y arriverais pas juste avec cette patte. C'était la seule chose des alentours assez maniable d'une portée suffisante pour éviter les toxines mais ça ne servait à rien si elle n'était pas assez coupante. Je me suis assis à terre, à bonne distance de la plante, la patte sur mes genoux. Tout en la caressant tendrement, en me rappelant le stupide animal à qui elle appartenait, je contemplais mes options pour faire en sorte de remplir mes objectifs. J'aurais pu l'affûter mais la peau avait l'air épaisse et rugueuse, sans oublier que j'avais bien peu de choses pour y parvenir. En apercevant mon bandage de fortune et en me disant que j'en avais bien trop avec tout mon haut pour la largeur de l'entaille, j'ai trouvé l'idée que je cherchais.

Repérant l'objet qui manquait à mon plan génial à une vingtaine de centimètres d'une fenêtre cassée de la gare maintenant recouverte de tiges, je me positionne à un peu moins d'un mètre des fleurs pour l'attraper, cette fois à l'aide de ma patte. C'était un bris de la fenêtre d'approximativement 15 cm. Le verre avait l'air épais, résistant et tranchant. Parfait. Faisant retomber doucement la deuxième moitié de la patte dessus pour bloquer le morceau de verre au sol puis lève la base de la patte en l'air et la tire vers moi, ramenant le morceau de verre en le traînant en même temps.

Défaisant le noeud de mon garrot, je récupère mon haut et l'utilise pour attraper le morceau de verre, afin d'être sûr de ne pas me couper avec. Il avait bien un peu plus d'1 cm d'épaisseur sur 15 cm de longueur et entre 5 à 10 de largeur, le côté droit n'étant pas régulier. Je m'éloigne à nouveau du massif et pose la patte droite, appuyée contre mon corps, l'extrémité arrivant au niveau de mon torse. Le morceau de verre dans l'autre main, je le colle contre la patte puis appuie contre en mettant ma main gauche sur le côté opposé du verre, en profitant pour retirer ma main droite ainsi que mon ancien haut par la même occasion.

Mon arme était enfin prête. Maintenant le verre contre la patte par la pression de ma main gauche, j'attache l'extrémité de la patte avec le bas du verre en nouant les deux ensembles avec mon haut, prenant la partie la moins large en bas. Je me retrouvais avec une patte renforcée de verre tranchant, m’assurant à la fois la portée et la puissance contre ces tiges. Mais je ne devais pas me précipiter, il fallait d’abord tester son efficacité.
M’approchant de ma cible à un peu moins d’1m, un endroit vide de bulbes où la couche de tige n’était pas trop épaisse, tournant le côté le plus coupant de ma lame improvisée dans sa direction, j’ai couru pour m’assurer de la force du coup, faisant tomber la patte en verre juste à droite de ma cible au dernier moment et essayant de trancher une petite partie de tige en-dehors des épines d’un mouvement circulaire avant de m’éloigner dans l’impulsion du mouvement. Est-ce que ça avait marché ?


Dernière édition par Tenshi Tsubasa le Ven 24 Fév - 1:13, édité 2 fois
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MessageJeu 23 Fév - 17:36

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Malgré un léger moment d’égarement je restais aux aguets. Je ne l’ai vu qu’au dernier moment, un point rouge rampant vers moi comme un serpent venimeux. Je me retournai sec et me poussa de mes jambes me projetant plus loin. La voyant s’approcher de moi, je me sentis attaqué, j’eu le réflexe de propulser la bombonne vide sur la bête qui semblait bel et bien vivante et consciente de ma présence. L’objet en métal vient sur fracasser sur la tête du végétal. Je me retrouvais soudainement un peu moins centré dans l’espace. Je jetais un œil derrière moi en faisant attention au sol pour vérifier si je n’avais pas alerté d’autres plantes dans ma manœuvre. Je devais agir vite, les bruits à l’extérieur me montraient que ce n’étais pas de tout repos là non plus. Elles ne se laisseraient donc pas faire facilement. Chacune de ses réactions m’informaient un peu plus sur sa nature. Ce n’était pas une plante comme les autres, elle était dotée d’une certaine façon d’une intelligence, d’une conscience qui lui était propre. Je ne pouvais savoir si elle m’entendait, puisqu’elle ne semblait pas avoir ce qu’il fallait, mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne me sentait pas et ne savais pas exactement où je me trouvais sans même me voir. Je m’approchais rapidement de la fontaine au centre pour prendre une pierre, la cogner contre le rebord puis la tailler le plus pointu possible, question d’avoir un objet pour me défendre. On peut tuer une plante en l’asséchant, mais celle-ci ne semblait pas près de l’être, elle était même très luisante. Ou encore lui couper les vivres à la racine… Les racines… Ou était-elle, elle semblait enfoncée dans les murs et les rebords de la gare. Je n’avais rien à perdre si je tentais d’en couper à distance avec mon silex préfabriqués. Je ne pouvais vraiment pas me permettre de les approcher de trop près, pas sans savoir ce que de les toucher pourraient faire, déjà que seulement partager le même air était loin d’être agréable et confortable.  Avant de le lancer, j’en fis d’autres, la pensé qu’elle pourrait se régénéré, se défendre, m’attaquer ou encore même laisser échapper ce qui se cachait dans ses bulbes rouges, me poussa à me préparer. Je pris au hasard un vieux vitement en lambeaux sur le vif qui trainait pour le mettre autour de ma tête, question me protégé au moins un minimum. Ma peau était clairement trop à découvert, enfin je ne pensais pas trop à ça. L’adrénaline me protégeait du froid.  Puis soudainement, de l’autres côté, les sons se firent plus distincts… Une voix, un peu chiante je dois dire. Elle parlait et semblait parler toute seule. Ou elle parlait… À la plante?? D’accord… J’entendais peu de chose, plante, mangé, bougé… Clairement cette personne manque certaines cases. Je n’ai pas tendance à compatir, mais j’espérais tout de même pour son intelligence qu’elle ne tente pas de manger cette plante.  Je me relevai ensuite avec l’une des pierres bien taillé. Je me demandais si j’aurais assez de force, bien que je ne la sous-estime pas, les racines étaient épaisses et je me demandais si en plus d’en avoir l’air, elles étaient aussi plus solides. Je ne pouvais pas le savoir sans essayer. De toutes mes forces, j’en lançais une sur la racine qui était la plus découverte et près de la plus grosse tête que je présumais être la plante maitresse, mais je me méfiais. Les petites choses fragiles en cachent toujours beaucoup plus que l’on le pense. N’est-ce pas Laura?

Plus le temps passait et plus la plante montraient des capacités hors normes, hors de la logique mon esprit. Devais-je alors pensé comme un enfant qui ne connaissait rien à la vie pour la vaincre et survivre? Ce serait ma prochaine façon de voir cette plante. Et si la plus stupide des choses était un indice ou même la réponse, et si cette plante n’aimait pas l’eau?
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MessageSam 25 Fév - 23:25

Voyant que cela n'avait pas suffi à couper complètement la tige, le verre ayant juste laissé une profonde entaille s'arrêtant un peu avant la moitié de la tige, j'ai reculé tout en regardant d'autres tiges se refermer sur la zone endommagée. Elle mettait vraiment tout son coeur à n'avoir aucune faiblesse. Ça forçait l'admiration.

Reconnaissant la valeur de mon ennemi, bien plus coriace que beaucoup d'humains, j'ai réfléchi aux révisions que je pouvais apporter à mon plan tout en me mettant à nouveau assis, la patte sur mes genoux, et en l'observant.

Compte tenu du terrain, je n'avais rien de plus tranchant que ce verre à disposition. Il m'aurait fallu une épée ou une hache aiguisées. De simples bouts de métal ne suffiraient pas. La solution la plus simple serait de toutes les brûler mais récolter le bois pour et le lancer prendrait assez de temps sans compter que la structure de la gare n'y résisterait pas. Le feu, ayant tant de choses à brûler, deviendrait incontrôlable et s'étendrait sans fin.

Mais si je trouvais un moyen de faire des brûlures localisées ? Me levant en laissant la patte par-terre, je cherche du regard ce dont j'avais besoin et repère un objet correspondant un peu plus loin. Je m’y rends alors en courant, mieux valait se presser afin de ne pas laisser trop de temps à la plante pour s’agrandir.  C’était un reste de panneau signalétique de direction tombé à terre, dont l’écriture avait été effacée par le temps, et ayant une fissure le parcourant de haut en bas, au milieu sur sa droite. Sûrement dû à un choc ou à sa chute. Le prenant avec moi, je le ramène à côté de ma patte, prêt à exécuter la suite de mon plan.

Il me fallait maintenant un tube.  Cherchant par-terre et dans l’intérieur des voitures à travers leurs fenêtres, je remarque alors une bouteille en plastique vide dans l’une d’entre elles. J’en aurais besoin aussi. Je retourne chercher ma patte, défaisant avant le verre de la patte et le déposant à côté de l’ancien panneau, puis  retourne à la dite voiture pour briser clairement à bonne distance le verre de la fenêtre du côté le plus épais.  Passant autour de la vitre pour enlever tous les morceaux de verre restants, je me faufile dans la voiture une fois fait pour aller chercher la bouteille, juste devant le siège avant du passager. Une fois récupérée, je la ramène avec moi à l’endroit où j’avais laissé mes objets, reposant la patte en même temps et repartant explorer les environs à la recherche de ce tube.

Cet objet était plutôt compliqué à trouver mais je n’avais rien dans les environs qui aurait permis de m’en passer, puis peut-être aurais-je une autre idée en cherchant ? Regardant à nouveau dans les voitures, je repère alors  plusieurs pailles dans une boîte à gants laissée ouverte. Des pailles ? C’était parfait ! Allant chercher à nouveau ma patte et reproduisant l’opération de toute à l’heure, je suis allé récupérer ces 7 pailles et suis allé m’asseoir à terre, déposant la patte et gardant les pailles, à ma place habituelle quelques mètres en face de la fleur.

Agençant les pailles l’une dans l’autre afin qu’elles puissent toutes ensemble former un long tube, je souris d’un air satisfait. C’était exactement ce qu’il me fallait. Prenant ma bouteille et allant à la voiture la plus proche, je garde la bouteille à hauteur du réservoir dans ma main gauche et ouvre la trappe pour enfoncer le tube de pailles dedans. Ne sentant aucun contact avec un liquide, je réitère l’opération sur plusieurs véhicules jusqu’à en trouver un avec un reste d’essence. Une fois fait et le tube de paille en contact avec le liquide, je tiens l’extrémité du tube dans ma main droite puis l’attrape lentement entre mes lèvres pour aspirer lentement l’essence tout en gardant l’œil ouvert sur sa progression dans la tube, que je n’aille pas en avaler par inadvertance.

Une fois que l’essence a atteint les ¾ de la paille, j’appuie au-devant du liquide pour bloquer le flux tout en continuant à aspirer afin qu’il ne retombe pas dans le réservoir. Je place de ma main gauche la bouteille sous le bout du tube, à côté de ma bouche puis lâche le tube de ma bouche de sorte à ce qu’il retombe dans la bouteille, baissant la bouteille en me penchant en même temps et arrêtant de bloquer le flux de ma main droite de sorte à ce que l’essence descende par la gravité dans la bouteille. Une fois toute l’essence des pailles écoulées,  je constate en avoir rempli à peu près ¼, c’était plus que suffisant.

Revenant à mon point de collecte avec ma bouteille et mon tube de pailles, en ayant pris soin de refermer le réservoir avant, je les dépose avant de repartir vers les bois proches, en espérant ne pas y trouver d’araignées géantes, préférant laisser  la patte pour ne pas me fatiguer plus que nécessaire ou risquer d’élargir l’entaille à mon bras, ne s’étant pas encore remise à goutter.

Les bois atteints, je collecte toute une brassée de morceaux de bois à terre, brisé par le vent et les rugueuses conditions climatiques. Après les avoir ramenés à mon point de collecte, j’y retourne encore, puis encore une autre fois, pour en avoir suffisamment pour un bon moment.

Une fois tous mes objets collectés, j’entreprends mon plan. D’abord, il me fallait briser ce panneau. Prenant la patte et la posant à la verticale, la partie la plus épaisse au sol, je la mets à côté du panneau et la soulève au-dessus pour la faire retomber lourdement sur la fissure, en l’accompagnant dans sa chute, causant un fort bruit de choc métallique. Je recommence l’opération malgré la douleur de mon bras gauche et commence à voir la fissure prendre de plus en plus forme. Le panneau n’était pas loin de craquer. Posant mes deux pieds de chaque côté du panneau pour le stabiliser et aider ainsi à ce qu’il se brise, je recommence à le pilonner avec la lourde patte plusieurs fois, jusqu’à ce que les deux parties se séparent, laissant deux bouts de panneau en métal séparés au milieu de façon non régulière, assurant un bon tranchant.

Prenant le plus gros qui faisait plus de 20 cm de longueur, je pose ensuite mon morceau de verre sur sa partie métallique, de sorte à ce qu’il dépasse un peu en longueur, comme une lame avec une coque en métal. Je glisse en largeur la droite du verre sous le bord droit légèrement recourbé  et surélevé du panneau, faisant reposer la partie gauche sur le bord gauche du panneau. Si je voulais que le verre tienne dedans, je devais y faire une coupe claire. Sortant à nouveau ma patte, mais en la manipulant à bout de bras cette fois pour ne pas être trop proche, je la laisse retomber durement sur la partie du verre appuyée contre le bord, causant une coupure claire entre les parties à gauche et à droite.

Le glissant ensuite à partir du haut pour qu’il soit complètement calé dans le panneau, le bout pointu du verre dépassant de quelques centimètres de la fin du panneau, j’avais alors tout ce qu’il me fallait. Après avoir attaché la base du panneau à la patte d’un nœud solide et m’étant donc construit une parfaite brochette, j’ai nettoyé une zone de 2 mètres de diamètre puis dispose un tas d’herbes que j’avais amassé pour construire le foyer de mon feu, versant ensuite l’essence dessus pour être sûr que le feu prendrait malgré l’humidité du bois. Je rajoute ensuite le bois, commençant par le plus petit au plus grand, laissant un espace au milieu pour allumer le feu. Préparant un autre quart dans un tas proche de moi, je mis le peu d’essence qu’il me restait au cas où ainsi que mon tube de pailles à environ 3m par prévention, laissant ma patte renforcée de métal à portée de main.

Accroupi en face du feu, je prends deux petits bâtons que j’avais spécialement choisis pour cette tâche préalablement,  juste à côté d’un petit tas d’herbes et de brindilles. Défaisant complètement mon lacet droit de ma chaussure, je le noue en forme d’arc aux deux extrémités du bâton puis enroule le deuxième bâton au milieu de l’arc avec le lacet. Je prends aussi une pierre creuse que j’avais trouvé dans le parking, la mettant au sommet du bâton attaché au milieu de l’arc. Mettant les deux sur un copeau de bois au sommet de mon petit tas d’herbes et de brindilles, je le cale contre ma chaussure et commence à frotter la pointe du deuxième bout contre le copeau en m’aidant de l’arc pour exécuter une friction rapide.

Le feu prit dans les brindilles au bout d’une quarantaine de secondes, je fis alors tomber le tas d’où s’échappait une petite flamme dans le trou laissé au milieu. L’essence prit feu immédiatement, ce qui entraîna une combustion rapide du foyer et des branches au-dessus. Attendant une trentaine de secondes qu’il prenne suffisamment de l’ampleur, je commence à mettre les branches du deuxième quart puis laisse le feu gagner de plus en plus de chaleur. Une fois la chaleur suffisante, je prends ma brochette improvisée et met la fin du panneau directement dans les flammes s’échappant du feu.

Sa conductivité thermique était très haute, tout comme le verre qui pouvait supporter plus de 500° avant de fondre, il resterait chaud un bon moment. Mettant mon bras en contact avec le haut qui attachait le panneau avec la patte, pour être sûr qu’il ne chauffe pas au point de brûler, j’attends qu’il soit au bord de la combustion pour retirer mon épée improvisée du feu puis coure alors le plus vite possible en tenant la patte doublée de métal et de verre chauffés en flamme alors que mon bras me fait souffrir sous l’effort, le sourire aux lèvres, sûr que le métal chaud et coupant du panneau suffirait pour fragiliser assez la tige de la plante par sa chaleur afin de pouvoir la couper efficacement.

Refaisant mon coup circulaire de toute à l’heure, restant à bonne distance et visant une partie de tige sans trop d’épines, tout en poussant un cri pour me galvaniser, je me dis alors que c’est impossible qu’elle résiste mais qu’il valait mieux commencer par une petite zone, au cas où.

Sources pour certaines techniques utilisées dans ce rp (parce que je suis trop nul en description) :
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MessageDim 26 Fév - 22:58

Gardening time



Ma notion des choses commençaient un peu à s’embrouiller… Ça devait être ce gaz. Dès le moment où j’avais lancé par réflexe la carcasse sur la tête de la plante, le bulbe s’était vidé de ce que je prétendais ne pas être bon pour moi. J’avais évité le plus gros, mais celui-ci se dissipait mal dans la pièce fermé. Le vêtement sur mon visage filtrant très mal ce qui se dissipait trop lentement dans l’air. J’avais pensé faire un masque à gaz improvisé, mais je voyais que le temps m’était compté. Le pire dans tout ça, c’est que le bulbe se remplis de lui-même et retourna à sa place comme un animal blessé, mis à part cela, rien ne semblait avoir changé. Elle reprendrait vite ces esprits... Pas comme moi… Pas en restant ici. La plante prenait de plus en plus d’ampleur m’enfermant avec elle. Je commençais à me sentir un brin claustrophobe. Je gardais néanmoins mon calme. Plus la pression était élevé et plus je me calmais. J’avais toujours l’habitude de travailler sous pression et d’improviser. Je tentais de me vider la tête, les rires d’enfants que j’entendais ne m’aidaient pas, pourtant il ne me stressait pas plus que cela, parce que je savais de qui il venait et je savais cela totalement impossible. Je toussotais légèrement me raclant la gorge.

Le vêtement préalablement posé sur mon nez glissa et je due le replacer. Une d’odeur de renfermé et de vieux s’en dégageait, l’air semblait tout de même plus respirable.

Les seuls son entendu de l’extérieur étaient le son des pierres qui se cognaient entres elles inlassablement, puis se tuent. Un coup sec, le silex se logea à demi dans la plante, ce qui fut assez pour la faire s’agiter. Un liquide coula le long de la plaie. Je l’avais touché? Pas vraiment… Je recommençais encore, mais avec plus de force, pas suffisant et la carcasse était loin de moi. Je pourrais m’en servir pour me donner une poussé. Encore un peu de force. Je regardais autour de moi rapidement, mon regard s’arrêta sur la carcasse d’extincteur. Il pourrait faire en sorte de faire couper la plante se serait suffisant. Il avait rebondis du sol et de la tête du végétal à quelques mètres du mur. Elle grouillait, comment l’atteindre. Mes mouvements étaient limités, dès que je m’approchais, dès que je baissais ma garde, elle semblait en profiter. J’analysais la zone du regard tout en me remémorant de ce qui pouvait me servir dans chaque pièce. Je trouvais sous l’escalier une valise, mais par n’importe lequel, sous la forme d’une guitare ou d’un violon. Un violon d’une bonne taille, un demi-mètre environ. À l’intérieur de se trouvait que débris, des cordes en mauvais états, un demi archet. Un coup d’œil derrière, puis je bidouillai rapide la chose pour l’assemblé. Ce n’étais pas très solide, mais ça tiendrais, un violon agrémenté d’un archet en guise de crochet. Je m’approchais doucement, je le sentais réagir, je restais silencieux. Avec une pierre que j’avais faite plus tôt, je la projetai à l’autre bout de la pièce loin de moi, pour l’attirer ailleurs et pendant ce court laps de temps, je me dépêchai de ramener ma carcasse. Il y en avait une autre sur le mur, mais elle le protégeait comme s’il elle savait. Maintenant je parle comme si la plante était intelligente. Espérons seulement que la folie me soit un atout. Et puis, je n’étais pas le seul à être fou. À l’extérieur, plusieurs cris sourd résonnaient jusqu’à moi.

Je me retrouvais au centre avec mon extincteur, mon violon et mes pierres. Après réflexions, je me rendis compte que tenter de couper la plante de cette façon était inutile, une perte de temps qui m’enlèverais toute mes forces avant d’avoir réussis à débroussailler la moitié. De plus, elle reprenais trop rapidement de force pour cela. Si ce n’étais qu’elle semblait presque se régénérer et je n’avais pas assez d’extincteurs ou de moyen pour ficeler. Il n’y avait rien qui semblait l’affaiblir, rien de logique du moins. Portant, je savais qu’il y avait une faiblesse, tout à une faiblesse. Par moment, la faiblesse peut même être la chose la plus ridicule au monde.

L’eau me semblait cette chose la plus ridicule qu’une plante pourrait avoir peur, à moins d’être noyé, si cette chose à bel et bien peur.

Je mis une certaines attention sur mes mains, je les plongeai dans la fontaine ou au fond, restait un fond d’eau accumulé par l’humidité et le temps. Il ne pourrait pas y en avoir plus de toute façon car à 10 centimètre du bas, une craquelure venait fendre la fontaine. Je prenais une boule de mes mains tentant de faire quelque chose avec ce nouveau pouvoir, mais la seule chose que je pu, c’est de mouiller et de me provoquer plus de frisson. Je commençais à perdre patience et ce rire qui continuait encore par saccade.

D’un coup je pris rudement la carcasse de métal rouillée et la plongea dans l’eau, au moins avec mes pouvoirs, je pouvais faire en sorte qu’elle rentre facilement à l’intérieur. Je pu la remplir au trois quart et c’était suffisant pour mon intention. Armé de mon extincteur je m’y approchai doucement, elle fit de même, je gardais près moi mon violon attaché à la taille à l’aide de reste de ceintures attachés ensemble. J’attirai son attention d’un coup au sol et au bon moment, je la visais et toute l’eau se visa sur elle d’un jet fort. Qui ne tente rien n’as rien.
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MessageDim 26 Fév - 23:24
Malheureusement, aucune des tentatives des Coeurs n'était fructueuse. Le mécanisme de défense de la plante était trop avancé plus cela. Les coups ne faisaient pas plus effet que l'eau dont Loki manquerait assez vite. Toutefois, ce que le chef n'avait pas remarquer, c'est qu'un gallon d'eau de javelle à moitié plein se trouvait dans la salle des employés. Peut-être était-t-il rempli d'eau ? Ou peut-être était-ce réellement de l'eau de javelle ?
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MessageLun 27 Fév - 0:18
Alors que vous êtes aux prises avec les plantes, votre cristal de clan s’illumine, une vague de chaleur vous envahit tandis que les monstres devant vous semblent souffrir énormément. La lumière devient si intense que vous devez fermer les yeux et, lorsque vous les rouvrez, les monstres battent en retraite. Votre cristal avait, en effet, la fonction de repousser ces monstres s’il venait en contact avec l’un d’eux. Le déclenchement du cristal des Trèfles a envoyé une lente onde de choc qui a touché, un à un, les autres cristaux, provoquant leur activation avec un certain délai. Vous entendez la vague de monstre partir de la ville. Vous savez cependant que ce n’est pas fini. Certains monstres resteront dans la ville malgré l’aura répulsive des cristaux. Néanmoins, vous pouvez souffler, car aucun ne pourra s’aventurer dans votre base qui n’a heureusement pas été détruite.
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MessageLun 27 Fév - 0:34

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Rien ne fonctionnait… Tout cela me donnait des envies de meurtres… Le gaz faisait de plus en plus effet sur mon esprit tourmenté par les rires incessant et me tournait autour, comme une enfant qui gambadait joyeusement.

Si ce n’étais d’ajouter le fait que la plante semblait rire de ma gueule. Je sais qu’une plante  ne peut rire, mais avec le gaz qui s’était dégagé plus tôt, puis seconde fois lorsque je l’avais arrosé… Tout me semblait possible.

Je devais l’avouer, c’était bête de penser que de l’eau aurait pu un brin fonctionner et je n’en pas assez. Pas assez pour toute cette mauvaise herbe. Que fait-on avec de la mauvaise herbe. Des souvenirs remontaient de mon passage dans la mafia alors que je m’assoyais sur le rebord des escaliers détruit divagant légèrement. Un rire étouffé sortait de mes lèvres tremblantes.

- J’ai qu’à… J’ai qu’à…

>Débarrasse toi des corps maintenant, si mon père l’apprend, tu seras dans la merde.

- Tout de suite… -Marmonnais-je doucement-

> T’er un bon chien Dante…

- Ta gueule…

Je me secouais vivement la tête. J’arrachais d’un coup ce qui m’entravait la respiration, c’était inutile maintenant. Je mouillais mes mains puis m’Arrosais le visage, les images se floutait, mais il était encore là. Pourquoi lui? Pourquoi maintenant…

- J’en ai marre je vais tout brûler, je vais me débarrasser de tout.

> Tu deviens stupide chaton…

L’air ambiant me faisait devenir un brin psychopathe. Le revoir après tant d’année ne m’avait clairement pas fait de bien. Je pensais beaucoup trop… Ma voix se faisait de plus en plus embrumée alors que j’avançais sans penser vers le mur de droite. La plante se leva, je l’observais, perdu dans les vapes. Je pris au sol un morceau en triangle d’un vielle pancartes qui devais trainer la depuis de lustres. Une campagne pour du dentifrice avec le slogan « Souris la vie est belle ».

- Va te faire foutre…

Je m’approchais de la porte, si elle osait m’approcher, je lui foutais dans l’œil. Quelque petites lianes couvraient la porte sans plus, je n’eus pas de problème à les couper avec ma pierre et défoncer la porte d’un coup. La plante tenta de m’en empêcher en déversant son venin, je retins mon souffle pour ne pas y goûter. Je ne savais pas exactement ce que je cherchais, mon sens de la logique était complètement désorganisé. Je seulement la prochaine chose que je trouvais qui avait une tête mort dessus avec l’intention de tuer l’homme qui en transparence qui me narguait de son regard hautain. Le gaz me faisait perdre patience. Le nom « eau de javel » commençait à s’effacer. Sur le coup, pris le contenant pour de l’acide. C’était de plus en plus difficile de me ramener à la réalité par moi-même.

Je sortis rapidement toujours équipé de mon bouclier improvisé et cette fois d’un manche de serpillière que j’avais trouvé au sol. Je fonçais laissant tomber un peu du liquide sur la plante au passage. Je tentais de toucher celui qui avait provoqué ma mort, mais évidemment je ne le touchais, je touchais bien mieux. Je m’aperçus que la plante tentait de se défendre. C’est ce qui me fit sortir de ma torpeur, je commençais aussi à manquer d’air à force de ne plus respirer… Voyant qu’elle n’appréciait pas, je retournais rapide à mon extincteur un éclair de génie. Je refis la même technique, mais avec le liquide nettoyant m’attardant principalement sur les têtes et un peu partout.

Doucement, elle brûla, puis d’un coup, une lumière me fit perdre tout ce que je tenais en main, le bruit de l’extincteur résonna bruyamment au sol. Mon corps se réchauffait sans je ne comprenne pourquoi et la lumière du jour se fit à nouveau visible. Je me laissais tomber assis au sol en reprenant conscience. Le gaz se dissipait plus facilement maintenant que les plantes avaient fui dans les profondeurs. Je pu enfin respirer normalement, bien que l’air n’était toujours pas purifié. Je me levais pour sortir et voir l’ampleur des dégâts.

> C’est bien t’as réussis.

- Oh ta gueule toi.

Je secouai la tête ignorant ces hallucinations auditives en poussant les portes.
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Dernière édition par ♥ Loki V. Lucchese le Lun 27 Fév - 2:55, édité 3 fois
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MessageLun 27 Fév - 0:37
〖RP TERMINÉ〗

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