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Laura Milnère
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Laura Milnère


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MessageLun 24 Juil - 22:19
J’ai promis a Jay que je vais chercher quelque chose de plus mangeable et en début de matinée, je suis partie explorer à l’ouest. Je découvre un bâtiment en ruine… rien de nouveau. Bha! Je vais explorer quand même. Je dois grimper des gravas pour entrer dans ce fichu bâtiment. Je suis mieux de trouver quelque chose ou c’est pas Jay qui va se défouler sur des monstre aujourd’hui!

Je me promène autour de plusieurs bassins géant, puis je décide de chercher quelque chose d’utile en haut sur les chemin en métal dont j’ai oublié les noms. Je crois qu’une araignée géante va se faire tuer a coup de patte de table cet après-midi…

Je soupire en m’accotant contre une ramarde qui craque doucement.



Mais non! Je ne vais pas tomber, voyons! Je ne vais pas…

*crack* Je tombe, mais j’arrive a m’accrocher au rebord des… du plancher en métal au-dessus des bassins.

- P*tin! je ne veux pas devenir le Joker!

Et merde! Je sens que je vais lâcher. Non, non, non,non! Je me sens glisser…

- HELP!!!
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Richard de Vermont
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MessageMar 25 Juil - 22:50
Abandonné, pourchassé, insulté, et abandonné encore, Richard de Vermont perd espoir. En fait, il y a longtemps qu’il l’a perdu, il ne le savait juste pas encore.

Il a fait ce qu’il fait le mieux après des couvre-chefs, c’est-à-dire parler. Il a parlé à lui-même, et aussi à des objets qu’il voit en marchant. Il a quitté l’hôpital il y a un bon moment de cela. Il ne sait pas où aller. Sa démarche est rapide et nerveuse, mais quand il a l’impression d’être observé, il marche normalement et se tait. Il craint que ce soit un autre monstre qui le surveille, alors il baisse long pour le reste de sa promenade.

Il s’arrête devant un édifice dont le mur est en ruines devant lui. Hors de question qu’il rentre par là. Il marmonne qu’il préfère faire le tour, et c’est exactement ce qu’il fait. Il rentre, pour voir des constructions de métal immenses et intimidantes. Il reconnait plus facilement l’environnement, à près tout, les usines commençaient aussi à être de plus en plus nombreuses. Enfin, un endroit où il éprouve un minimum de familiarité. Même là, Richard de Vermont n’a rien d’associable avec la crasse et les débris. Absolument rien. Il s’est résigné à trouver des gens, ceux qu’il a rencontrés brièvement sont partis. Alors il va faire comme il a toujours fait, il va reconstruire seul sa réputation et va se faire admirer. Car, avec la propreté, l’admiration est quelque chose de terriblement absent ici pour le grand chapelier. Encore, il ne désire pas rester ici. À ses yeux, tout est pareil, mais il va bien finit pour s’installer à quelque part. Il s’apprête donc à tourner les talons quand il entend un vacarme et un bruit de plongeon. Il se retourne vivement et demande :

-Y-a-t-il quel –

-HELP!


Le cri de demoiselle en détresse eu le temps de résonner dans sa tête avant qu’il réagisse. Il aperçoit au-dessus d’un des chaudrons géants, une jeune femme, presque camouflée par la vapeur fumante du liquide sous elle, accrochée désespérément. Il court vers l’escalier le plus proche en faisant des petits pas, on aurait presque dit une femme avec des talons.

-HOLD ON MISS! I’M COMING TO HELP YOU!


Il grimpe les escaliers un à la fois (jamais quatre par quatre voyons) le plus vite qu’il le peut. Rendu en haut, il éprouve un peu le vertige et n’a plus le goût d’avancer pour un petit instant. Il reprend ses esprits et avance vers la femme, doucement et craintivement. Il n’aime pas les bruits de craquement. Il s’accroupit avant devant la demoiselle et la saisit par ses avant-bras.

-Take my arms miss! It’s okay I’m here! You do not have to be afraid anymore!

Il la hisse jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité sur la passerelle. Il se remet sur ses deux jambes et s’éponge le front avec son mouchoir. Il le range et aide la femme à se relever.

-Here, let me help you. Can you stand? You seem able too. Good, because I do not like those sounds this bridge is making. Let’s return to the floor. Come with me dear…

Il l’entraîne vers le premier plancher, toujours en parlant en Anglais.

-You don’t know how glad I am to meet someone who speak english like me! I don’t even know how I can speak in another language with people, but apparently, I’m able to do so since I am here. I’m from England you know, and I only speak English. I was born there, but my father was French. That’s why my last name is De Vermont. But I’ve learn to say my name correctly in French when I was a child. Listen well: Rrricharrd de Verrrmont. See? I even OH DEAR GOD YOU ARE NAKED!!


Il s’éloigne tout de suite de la femme comme s’il s’éloignait de la peste en personne. Il couvre ses yeux. Elle était nue, mais encore plus qu’Olivia l’était. Il a vu ses jambes, mais bien d’autres choses que ses vêtements beaucoup trop moulants ne peuvent cacher.

-Miss, why are you so naked? Do you understand what I am saying? Préférez-vous que je vous le dise dans cette langue? Pourquoi êtes-vous nue? Ce n’est pas parce que l’environnement est dégradant que vous devez l’être aussi mademoiselle! De plus, pourquoi toutes les femmes que j’ai rencontré montre leurs jambes sans pudité du tout? Miss, we need to find you some appropriate clothings. Nous devons vous trouvez des vêtements beaucoup plus appropriés et convenables pour une demoiselle comme vous. D’ailleurs, qu’elle est votre nom?

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Laura Milnère
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MessageMer 26 Juil - 9:07
Juste après mon crie, j’entends quelqu’un me dire en anglais qu’il va venir m’aider en anglais. J’entends cette personne monter sur les… trucs en métal, mais je n’arrive pas a le voir, je suis trop concentré sur la manière que je pourrais me remonter. Soudainement, un homme ‘’apparaît’’ dans mon champ de vision un homme a la peau blanche en complet et un chapeau. Il me demande d’attraper sa main, ce que je fais sans hésiter.

-thanks, mister to save me

L’homme me remonte et me demande si je peux tenir debout. Je prends la peine de lui répondre que yes, I can stand, puis on descend. Il m’a appelé ‘’dear’’? Quel gentleman… Le pauvre, je vais le traumatiser avec mon côté cru et pervers.

Mon sauveur me dit qu’il est content de rencontrer quelqu’un qui parle l’anglais et qu’il ne comprend pas pourquoi il est capable de parler ‘’notre langue’’… Comment ça? Avant, il ne le parlait pas? Et bien… Super! Les limbes font apprendre des langues a d’autres personne et pas moi! Pas juste! Bref! Il s’appelle pas-de-prénom De Vermont… Vermon, verge… héhé…hum hum… bref

-OH DEAR GOD YOU ARE NAKED!!
-Hein? Où ça, quelqu’un de nu?

Ha! Il parlait de moi… quoi? Mes vêtements ont fondu? Je me regarde, mais non, je suis habillé normalement…

-C’est plus pratique pour une femme de ne pas porter de robe ici, non? Bref! Je m’appelle Laura Milnère. Enchanté, Mister De Vermont

Je finis ma phrase avec un petit salut de la tête et un magnifique sourire qui incite a la luxure.

-Bref! Je vous remercie de m’avoir sauvé. SI vous avez besoin d’Aide, n’hésitez pas. En attendant, je vais explorer pour chercher de quoi survivre ici… Vous voulez m’accompagner?
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Richard de Vermont
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MessageJeu 27 Juil - 22:10
La femme a beau lui expliquer que c’est plus simple de se vêtir ainsi pour se promener dans les environs et survivre, Richard couvre quand même ses yeux d’une main. Il n’ose pas. Il n’ose pas ouvrir ses yeux et la voir vêtue ainsi.

-Survie ou pas, mademoiselle, c’est quand même dégradant, et je suis sûr qu’il existe des jupes faites exprès pour faciliter le déplacement, permettez-moi donc de vous conseiller de vérifier s’il n’y en aurait pas dans la boutique la plus proche...


Elle se présente, Laura Milnère. Elle l’appelle Mister de Vermont, ce qui lui fait extrêmement plaisir. Enfin quelqu’un qui reconnait son importance et sa prestance du premier coup d’œil! Cela le met assez en confiance pour qu’il écarte un peu deux doigts, pour la regarder. Mais juste son visage hein! Il ne parvient qu’à voir un sourire qu’il trouve gentil. Il l’écoute le remercier de l’avoir sauvé, gonflant son égo. Elle lui propose de l’aide, et il réplique tout de suite :

-Ah, ne vous inquiétez pas pour moi, mademoiselle Milnère. Je suis un homme plein de surprises, dont plein de débrouillardise. Certes, c’est le pire endroit et le plus sale où je n’ai jamais mis le pied, mais je saurai m’y faire et me faire une petite tanière bien propre et sécuritaire.


Elle lui dit les raisons de pourquoi elle se retrouve ici et lui demande encore s’il veut l’accompagner. Il secoue la tête et lui dit :

-Encore une fois, non merci. Ceci est bien aimable de votre part, mais je crains que ce soit ici et maintenant que nos chemins se séparent. Je vous souhaite donc bonne route et…bonne survie je suppose. Au revoir! Goodbye!

Il la laisse et tourne les talons. Il s’en va pour quitter le bâtiment quand il ralentit tout en réfléchissant sur un point. Elle parlait de survie. C’est à comprendre, et c’était surtout ce que redoutait Richard. Survivre pour lui, c’était de faire des chapeaux parfaits pour que les clients reviennent lui en commander. Mais si c’est de la survie qui serait plus du genre à des personnes comme par exemple Olivia…il n’a aucune chance. En plus, il y a des monstres! Des monstres! Il est supposé en avoir nulle part! Richard le sait, par la confiance et l’assurance que Laura mettait dans ses paroles, qu’elle était au courant de tout ça, et peut-être même d’encore plus. Elle lui dire ce qu’il se passe, et il peut peut-être profiter de son expérience pour partager ses ressources ou ses techniques, tant qu’elles ne soient pas sales et inappropriées pour lui. Mais iil ne veut pas la voir habillée ainsi! C’est trop demandé pour lui, mais il n’a pas le choix, s’il veut la suivre. Et il ne peut pas juste la suivre avec une main dans le visage tout le long, ça sera trop compliqué, surtout si un danger apparaît par surprise. Il descend donc sa main lentement comme s’il enlevait un masque. Il part rejoindre Laura en l’appelant :

-Mademoiselle! Mademoiselle! Pourriez-vous m’attendre un instant? J’ai réfléchi et je juge tout simplement impardonnable de ma part de vous laisser à votre compte. Un homme de mon rang ne peut tout simplement pas laisser une femme seule à son compte, surtout dans une situation pareille. Je vous prie d’abord de m’excuser de mon comportement. Maintenant, j’ai le plaisir de vous annoncer que vous ne ferez pas ce bout de chemin seule, car j’ai la ferme intention de vous accompagner. Vous semblez plus savoir par où aller, alors je vous laisse me guider. Où vous allez, j’irai, alors allons-y!

Pendant tout le long de son dialogue, il la regarde droit dans les yeux et nulle part ailleurs. On dirait presque qu’il essaie la transpercer de son regard, tant il est déterminé à ne pas regarder. Normalement, il lui tendrait le bras pour qu’elle s’y accroche, mais refuse catégoriquement de le faire. Le voir est déjà quelque chose, mais le sentir contre lui n’est même pas une option. En regardant droit devant lui pendant qu’ils se promènent, il recommence à discuter :

-Vous savez, je n’ai pas pu m’empêcher d’observer que vous semblez drôlement vous y connaître par ici, même si vous étiez en danger de mort tout à l’heure et qu’un magnifique inconnu tel que moi vienne à votre rescousse. Mais c’est terrible ici n’est-ce pas? La saleté, tout en ruine, et que dire des monstres! J’en ai vu un vous savez, et je n’en ai pas cru mes yeux! Des bêtes ne ressemblant à aucun animal, laid comme tout! Des laiderons à quatre pattes! C’est si incompréhensible, mais il n’y a rien à craindre! Savez-vous comment je suis arrivé ici? Des kidnappeurs, figurez-vous! Quelqu’un a du me kidnapper sans que je m’en rendre compte, moi, Richard de Vermont. Comment ont-ils osé s’en prendre à moi, je n’en sais rien. Mais croyez-moi mademoiselle, quand je mettrai ma main sur le collet de ces ingrats!...Dites, connaissez-vous une boutique où nous pourrions vous trouvez des vêtements respectant les normes sociales?

Une chose est sûre, c'est qu'il mentait en disant qu'il n'avait rien à craindre.
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MessageMar 1 Aoû - 21:12
Monsieur De Vermont (je ne sais toujours pas son prénom, moi!) me dit qu’il me faudrait des vêtements qui me couvrent plus. Hé bien… Faudrait peut-être que je trouve quelque chose d’autre a porter, par simple principe d’hygiène, mais ce n’est malheureusement pour lui pas ma priorité… ce n’est pas comme s’il ne s’était pas rincé l’œil…

Ensuite, il préfère faire son chemin tout seul. D’accord. Pas de problème! J’hausse les épaules puis je commence a m’éloigner a la recherche de quelques chose… Puisque je semble dans un endroit plein de produit chimique, peut-être que Jay aimerait avoir des armes biologiques pour combattre les trucs comme celui qui nous avait envahi dans le manoir? Je vais voir si je ne trouve pas des trucs toxique et pourris anti-monstre…

-Mademoiselle! Mademoiselle! Pourriez-vous m’attendre un instant?

Je m’arrête, le temps que l’homme me rejoigne et, en résumé, me dit qu’il veut bien m’accompagner. Ce qui me fait glousser, c’est la manière et les excuses qu’il sort pour venir avec moi.

-Pourquoi pas? Cherchons ensemble!

Je souris a mon nouveau compagnon de voyage que je rends visiblement mal à l’aise. Je lui fais signe d’avancer en écoutant ce qu’il me dit, avant de lui répondre en souriant gentiment.

-Ce n’est pas que je suis habitué, mais plutôt que je préfère me poser le moins de questions possible, puisque j’explique simplement tout par le seul fait que nous sommes dans les limbes. Par contre, effectivement, c’est sale, et… apocalyptique. J’ai eu un monstre bien pire qui a envahi ma maison une fois et j’essaie de me préparer a la prochaine fois qu’on va devoir combattre… Pour ce qui est de la boutique… Je ne crois pas qu’il y en ait… du moins, pas a ma connaissance…

Alors, monsieur Richard de Vermont ne se souviens pas d’être mort? C’est bien la première personne qui ne comprends pas qu’il est mort… bha! Je crois que je le lui est fait comprendre… oupsi?
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MessageJeu 3 Aoû - 12:41
Pour une fois, quelqu’un l’écoute et ne l’interrompre pas. Il n’y a pas mieux pour le rendre fier et confiant. Mais pas assez pour qu’il regarde sa compagne ou qu’il la touche. Mais quand elle répond à tout ce qu’il a dit, il ne s’y attendait pas du tout. Lui n’a pas le goût de l’entendre, surtout avec ce qu’elle lui dit. S’il avait peur avant, ce n’était rien comparé avec ce qu’il ressent maintenant. Il ressent un mélange de peur, de désespoir, de colère, de tristesse et de serrements.

-Les limbes…Les limbes?...comme si on était morts?

À cette idée qu’il se promène peut-être avec un cadavre ambulant, il prend rapidement ses distances. Ça expliquerait sa peau blanche, se dit-il. Encore une fois, comme s’il ne l’avait déjà pas assez fait, il repense à tout ce qui s’est passé avant qu’il n’apparaisse ici. Rien. Rien qui permettrait de le tuer ou de l’assassiner. Impossible qu’il ait été empoisonné, qu’il a été poignardé, ou qu’il aille eu un arrêt cardiaque. Ses plus gros problèmes de santé sont l’insomnie et les excès de desserts. Impossible que ça une de ces deux choses qui l’aillent tuer. Il ne s’est pas suicidé, jamais il n’aurait fait cela! Il était triste du départ de Pearl, mais jamais pour aller la rejoindre. Il aime trop la vie, et veut plutôt vivre pour elle. Aussi, même si c’est étrange à dire, il se sent vivant. Il se sent vivant, même si c’est un peu différent par ici. Les morts ne ressentent rien n’est-ce pas? Lui, il ressent de la peur et plein d’autres choses depuis tout à l’heure. Quand il a vu ce monstre, il n’a jamais voulu autant rester vivant. Il a couru pour sa vie et a même survécu.

-Mademoiselle, je crois que nous avons un problème ici. Quand vous dite les Limbes, vous insinuez bien que nous sommes morts? Je vois. Mademoiselle Laura, même si vous êtes ici depuis plus longtemps que moi, je crois, et croyez-moi je veux à tout prix avoir raison, que vous êtes dans le tort. Certes, vous êtes pâles comme la mort, mais je suis tout aussi blanc que vous et je me porte bien. Ne doutez pas de moi quand je vous dis qu’il est impossible que je sois mort. J’agis comme un vivant, et entendons-nous que si je serais mort, je serais au Paradis parce que c’est là que les hommes bons et purs comme moi vont. J’ignore pour vous, mais dans mon cas, il est impossible que j’aie été tué. J’étais seul dans une pièce avec ma fille qui…

Il ne le dira pas. Il n’est pas capable de dire la vérité sur Pearl, parce qu’il ne l’accepte pas tout à fait encore. C’est trop difficile pour lui, et il lui vient cette pensée qu’elle n’aurait pas dû mourir avant lui. Elle était trop jeune et lui trop vieux. S’il aurait pû prendre sa place pour qu’elle vive…

-…ne ferait jamais une chose pareille.

Certains de ses propos, il s’approche un peu de Laura en la regardant droit dans les yeux.

-Je vous plains pour ces monstres qui sont venus vous porter malheur dans votre propre maison. Mais vous êtes-vous écouté? Vous parlez de la prochaine fois qu’ils vont venir et vous vous préparez à protéger votre vie coûte que coûte. Vous avez de la détermination, et cela n’appartient qu’aux vivants, tout comme la joie, la tristesse, la peur, la colère et toutes les choses que vous avez éprouvé. Car dites-moi, ressentez-vous quelque chose? Si vous sentez le vide absolu en vous, c’est que vous êtes bien morte.

Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il met deux doigts sur sa bouche pour la faire taire.

-Non, je sais ce que vous allez dire. Vous allez dire qu’aux Enfers, la souffrance existe encore et la peur aussi. C’est vrai, mais ça expliquerait aussi l’état de notre environnement et les monstres. Mais m’écoutiez-vous? Je vous ai dit que ma place n’est pas aux Enfers. Elle est au Paradis. Je suis un père exemplaire, j’ai gagné ma vie de façon juste en faisant ce que j’aime le plus faire et j’apprécie la pureté plus que tout.

Il retire ses doigts, et réalise quelque chose qu’il n’avait pas pensé auparavant. Il n’hésite pas une seconde pour jeter ça à la figure de Laura de façon polie, mais avec une pointe de mépris qui se développe au fur et à mesure qu'il parle:

-Enfin, c’est impoli de votre part de ne pas m’avoir tout à fait écouté, mais j’admets que je n’ai pas tout à fait prêté attention à tout ce que vous avez dit. Mais je viens de me souvenir, figurez-vous, que vous avez dit que vous ne cherchiez pas à comprendre et que vous ne faisiez qu’expliquer tout par le fait que vous êtes morte. Mademoiselle, personne ne vous a jamais dit que l’ignorance est dangereuse? Vous êtes arrivée ici, vous vous êtes contenté de dire que vous aviez perdu la vie. Mademoiselle, je crois que vous êtes plus effrayée que moi de ce qui se passe vraiment. Nous sommes tous les deux effrayés parce que nous ne savons rien de la situation. Mais vous, vous avez choisi la solution réconfortante, en vous faisant entendre ce que vous vouliez entendre. Vous vous mentez à vous-même, et je ne peux pas vous décrire à quel point je n’aime pas les mensonges. Je crains pour tous les autres qui vous ont cru quand vous leur avez dit cela. D’ailleurs, combien de personne avez-vous rencontré? Vous êtes la troisième personne que j’ai la chance de voir. Ne croyez-vous pas que dans les Limbes, qui ont hébergés les morts depuis l’existence de l’homme, serait un peu plus…peuplé?

En s’écoutant parler, il décide de partir. Cette Laura le dégoûte maintenant. Cela vaut-il vraiment la peine de rester aux côtés d’une femme qui se fout d’être nue, ignorante et qui ment pour se réconforter? Richard reprend tout de suite la décision de se débrouiller seul. Il le regrettera peut-être plus tard, et peut-être qu’il va rencontrer quelqu’un d’autre avec qui il va décider de rester. Mais en ce moment, il veut être seul, et il se sent fatigué. Toute cette conversation l’a rendue triste, et n’était pour lui vraiment pas nécessaire vu le chagrin qu’il possède déjà. Il incline donc son chapeau, et laisse Laura sur place. Pas tout à fait en vérité, car après quelques pas il se retourne pour lui dire :

-Je vous ai dit que ce n’est pas parce que l’endroit est sale, détruit et dégradant que vous deviez être ainsi. Mais en vous regardant, je trouve le paysage coloré et magnifique à côté de votre personne.

Puis il s’en va chercher la sortie.


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Laura Milnère
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MessageVen 11 Aoû - 9:41
Il est partie dans un de ces monologues… Il dit que les morts ne ressentent rien et patati et patata… Remarque c’est la première personne que je rencontre qui ne sait pas comment il est mort… J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais il m’en empêche avec deux doigts sur ma bouche. Et maintenant il croit que je vais parler de l’enfer? Tout ce que je voulais dire c’est que personne ne sait ce qu’est réellement la mort… Dès qui me lâche la bouche, il continue un monologue, avant de partir, en m’insultant. Je ne fais que le regarder, le visage neutre. La dernière fois que j’ai fait ce visage, c’était a un p’tit con au secondaire qui m’avait traité de traînée, alors que je n’avais pas encore tombé dans ce monde.

-Et alors? L’ignorance peut nous empêcher d’avoir peur. Le fait que les limbes soient moins peuplés, c’est parce que les limbes, c’est entre la vie et la mort, ce n’est pas l’enfer et le paradis, mais l’étape d’avant…

Je sourie gentiment a l’homme qui s’éloigne, même s’il ne me voit pas.

-Peut-être que le décor est plus beau et propre que moi, mais au moins, je sais comment survivre ici, moi.

C’est rare que je suis aussi manipulatrice… Je déteste faire ça, mais c’est toujours ça quand on me blesse. Je ne pleure pas, je réplique. Sans attendre sa réponse, je me retourne et cherche de quoi fabriquer une nouvelle arme plutôt tranchante, s’il-vous-plait!

gomen!:

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MessageLun 14 Aoû - 23:30
Richard de Vermont écoute la jeune effrontée lui répliquer.  Visiblement, il s’était vraiment bien trompé sur son compte.  Il doit bien se rendre à l’évidence que les femmes sont des tartes qui ont toujours besoin d’attention.  Enfin, toutes à l’exception de Pearl, évidemment.  Pearl pouvait avoir toute son attention.

Mais cette Laura, elle ne mérite pas sa présence.  Il avait bien raison au tout début, il regrette de ne pas s’être écouté, alors qu’il a toujours raison.  Il aurait dû rester tout seul, cela aurait été mieux.  Les gens sont si désagréables et manquent toujours de goût, il y a une trop grosse différence entre ce genre de personnes et le chapelier.  Cette Laura se croit tout permis, mais ce n’est pas le cas, se dit Richard.  Toutefois, il est tout à fait surpris, dans le mauvais sens, qu’elle lui dit ces choses.  Il s’empresse donc de lui répondre, en pivotant vers elle pour la regarder droit dans les yeux.

-Mademoiselle, nos échanges soulignent que nous avons tous les deux eu une éducation bien différente.  Comme visiblement j’ai reçu la meilleure et la plus appropriée, laissez-moi vous éduquer à votre tour, il n’en sortira que du bien.  Vous avez bien raison sur un point, être ignorant nous empêche d’avoir peur.  Elle nous empêche d’avoir peur alors que l’on devrait être effrayé.  Si les lapins n’avaient jamais peur des prédateurs, ils se feraient toujours manger et auraient disparu depuis longtemps.  Espérons aussi que cela n’arrive pas, ce sont de si adorables bêtes!

Il toussote, puis retourne au sujet principal.

-Donc, la peur est bénéfique, car elle peut nous prévenir du danger même si elle est désagréable.  Vous n’en avez peut-être pas, mais ça ne fait pas de vous une personne courageuse, je dirais plutôt que cela fait de vous une personne inconsciente et bien sotte.  Oui, sotte de ne pas se rendre compte qu’il y a de quoi à avoir peur.  Si vous étiez quelqu’un de courageuse, vous auriez peur, mais vous auriez affronté vos craintes.  Présentement, vous ne faites que vous embarquer inconsciemment dans des choses qui sont peut-être mortelles pour vous sans même que vous le réalisez.  Comprenez-vous maintenant pourquoi je vous dites que l’ignorance est dangereuse?  En plus de dire des mensonges pour vous donner raison, vous ne connaissez même pas la peur.  Donc on peut conclure que oui, vous êtes bel et bien ignorante, ma pauvre demoiselle.

La vue de la femme l’insupporte et il veut partir, mais il y a tant d’autres choses qu’il pourrait lui dire pour encore mieux «l’éduquer».  Incroyablement, il se retient, il veut juste partir.  Il croit s’en aller pour de bon quand il entend derrière lui :

-Peut-être que le décor est plus beau et propre que moi, mais au moins, je sais comment survivre ici, moi.

Il se retourne, la regarde un bon moment avant de lui dire tout bonnement :

-Bien sûr bien sûr mademoiselle.  Je vous crois.  Je suis sûr aussi que la cuvette dans laquelle vous avez failli tomber tout à l’heure le croit aussi.

Enfin, il se dirige vers la sortie une bonne fois pour toutes, sans que sa bouche se ferme pendant plus que trois secondes.

-Voyez-vous encore, je ne suis pas comme vous mademoiselle.  Je ne m’habille pas comme le paysage, mais ça ne veut pas toutefois dire que je ne peux pas m’y adapter.  Sachez que je sais également surprise. Eh oui!  Mister de Vermont est capable de bien des choses!  J’ai rencontré deux autres personnes, toutes aussi grossières que vous, et j’ai eu du temps seul avec moi-même, ce qui m’a été bénéfique. Car c’est toujours bénéfique de passer du temps avec moi, regardez-vous. Grâce à moi vous avez appris des choses qui vont vous être utiles, et j’espère bien que vous n’aurez pas de ma supervision pour les appliquer. Ah, et n’oubliez pas de vous trouver une jupe longue!  Si elle n’est pas assez belle à votre goût, vous passerez me voir, je pourrais peut-être vous aider.  Même si moi, ma spécialité est de faire des chapeaux, je suis capable de vous modifier une jupe, ne vous inquiétez pas.  Il faudrait juste que vous me trouvez des tissus à votre goût, mais il devrait en avoir dans des boutiques aussi.  J’en chercherai également de mon côté…
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Flore Ravageuse
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MessageDim 20 Aoû - 17:38
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